L’UE est préoccupée par la suspension des primaires au Venezuela et demande le respect des accords de la Barbade

BRUXELLES, 7 novembre (EUROPA PRESS) –

L’Union européenne est préoccupée par la suspension des primaires de l’opposition au Venezuela, qui ont désigné María Corina Machado comme candidate d’unité pour les élections présidentielles de fin 2024, et demande au gouvernement de Nicolas Maduro de respecter les accords signés avec l’opposition. à la Barbade.

Des sources européennes soulignent à Europa Press la « préoccupation » suscitée par la récente décision de la Cour suprême du Venezuela de suspendre les effets juridiques des primaires organisées par l’opposition, en alléguant que plusieurs délits auraient pu être commis lors de l’organisation du vote.

En ce sens, ils soulignent que l’UE attend du gouvernement et de l’opposition qu’ils respectent les accords signés lors du dialogue à la Barbade et qu’ils « les appliquent dans leur intégralité ». Après que Machado ait remporté ces primaires à une large majorité, l’UE « reconnaît la volonté de ceux qui ont voté pour elle d’être leur candidat aux élections présidentielles de l’année prochaine ».

Et, concernant le fait qu’elle soit disqualifiée de toute fonction publique, le bloc exprime sa préoccupation quant au fait qu’elle ne puisse pas exercer ses droits politiques, soulignant que d’autres dirigeants comme Henrique Capriles ou Freddy Superlano se trouvent dans la même situation, même s’ils évitent C’est le moment d’avancer quelles seront les conséquences si Machado est exclu des élections.

L’accord conclu à la Barbade établit que les partis « reconnaissent et respectent le droit de chaque acteur politique de choisir librement son candidat à l’élection présidentielle et conformément aux mécanismes internes ».

Suite à ces progrès dans le dialogue, les États-Unis ont annoncé la levée temporaire de certaines sanctions imposées au secteur pétrolier vénézuélien, tandis que Caracas a procédé à la libération de cinq prisonniers politiques. De la part de l’UE, l’intention a également été exprimée de revoir les sanctions, qui affectent des individus et des entités spécifiques en raison de la détérioration démocratique dans le pays, l’Espagne étant en tête de la demande de levée des mesures si des progrès sont réalisés dans les négociations.