Les auditeurs de l’UE demandent des critères d’évaluation clairs pour les plans fiscaux structurels afin d’éviter les inégalités


Dossier – DÉPOSÉ – 4 juillet 2011, Bade-Wurtemberg, Karlsruhe : Des pièces d’un euro tomberont sur un drapeau de l’UE. Le produit intérieur brut de l’Union européenne a diminué de 3,5 pour cent au cours des trois premiers mois de l’année, selon une première estimation d’Eurostat, qui – alliance photo / Uli Deck/dpa – Archive

BRUXELLES, 7 novembre (EUROPA PRESS) –

La Cour des comptes de l’Union européenne a averti que la Commission européenne n’a pas clairement défini les critères et la méthodologie d’évaluation des plans de politique budgétaire structurelle à moyen terme visant à éviter les inégalités entre les États membres.

Les auditeurs estiment que cela pourrait créer un risque d’élargissement de la marge d’interprétation et d’appréciation de la Commission, avec des conséquences possibles sur la transparence et l’égalité de traitement.

Dans un rapport publié ce mardi, la Cour des comptes souligne que les récentes propositions de Bruxelles ne contiennent pas de mesures suffisantes pour atténuer les risques inhérents au pouvoir discrétionnaire exercé par l’UE lorsque les plans structurels nationaux de politique budgétaire à moyen terme, combinés au dialogue entre l’UE et les États membres, permettent un plus grand degré de différenciation entre les pays.

Il existe donc un risque que la Commission dispose d’une plus grande marge d’interprétation et d’appréciation, ce qui pourrait affecter la transparence et l’égalité de traitement entre les différents pays de l’UE.

Par ailleurs, le rapport souligne que même si les États membres doivent justifier la différence entre leur trajectoire de dépenses et la trajectoire technique, le risque demeure que les ajustements budgétaires nécessaires soient reportés.

Dans l’ensemble, les auditeurs notent que les propositions de la Commission visant à réformer les règles fiscales sont en bonne voie et profitent de l’occasion pour répondre à la plupart des principales préoccupations concernant le cadre actuel, même si des risques et des défis subsistent dans un certain nombre de domaines. le nouveau cadre étant de garantir des ajustements budgétaires favorisant la soutenabilité de la dette.