L’UE espère réaliser des progrès commerciaux avec les États-Unis lors du sommet avec Biden à Washington

BRUXELLES, 19 octobre (EUROPA PRESS) –

Le président du Conseil européen, Charles Michel ; la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen ; et le haut représentant pour la politique étrangère, Josep Borrell, espèrent faire progresser les relations commerciales avec les États-Unis lors du sommet de ce vendredi à Washington avec le président Joe Biden.

L’événement sera marqué par la guerre déclenchée à Gaza après l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre. Biden revient tout juste de son voyage en Israël où il a obtenu un engagement à autoriser l’aide humanitaire à la bande de Gaza, mais sans résultats dans sa tentative de régler la situation avec les pays arabes.

L’UE souhaite cependant resserrer ses rangs avec Washington dans un conflit aux portes de son voisinage et dans lequel elle a exigé, avec plus de véhémence que les États-Unis, qu’Israël agisse conformément au droit international et autorise l’approvisionnement et l’assistance de base en cas d’urgence. au Strip.

Il espère ainsi laisser derrière lui les divisions manifestées la semaine dernière après la disparité des messages de Bruxelles, après que Von der Leyen n’ait pas respecté la ligne des 27 et ait été ciblée pour avoir mis longtemps à fixer des limites à Israël dans son réponse au Hamas et éviter de dénoncer le blocus israélien de Gaza.

L’UE ne veut pas non plus que l’instabilité au Moyen-Orient détourne l’attention et les ressources de l’Ukraine et exigera un engagement ferme de Washington quant au maintien de son soutien financier et militaire, actuellement gelé en raison de la paralysie budgétaire du pays.

PROFITEZ DE LA ATTACHATION AVEC BIDEN POUR RÉSOUDRE LES DIFFÉRENDS

Un haut responsable de l’UE n’hésite pas à souligner le niveau « sans précédent » de coopération entre les Etats-Unis et l’Europe depuis l’arrivée de Biden et espère que cette harmonie se concrétisera par le dénouement de questions bilatérales dans lesquelles subsistent encore des différends de l’ère Donald. .

Plus précisément, Bruxelles et Washington négocient des droits de douane sur le commerce de l’acier et de l’aluminium et le sommet européen doit servir à promouvoir un accord avant le 31 octobre, date à laquelle l’exemption scellée en 2021 expirera.

Sur la table se trouve l’accord négocié par les deux puissances pour l’échange de minéraux critiques qui, selon eux, à Bruxelles, permettra le libre-échange et avec lequel l’Europe espère diversifier ses chaînes d’approvisionnement et faire bénéficier ses entreprises de l’aide de la loi de réduction de l’inflation. .

Lors du sommet, il prévoit l’évolution des relations et la continuité de Biden à la Maison Blanche, à l’approche des élections de novembre 2024. À Bruxelles, ils veillent à faire des prévisions et à se concentrer sur l’obtention de résultats et l’avancement des priorités avec l’actuelle administration nord-américaine, même si la ligne directe avec Washington et le désir de compréhension après l’arrivée du leader démocrate sont une réalité.