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L’Union européenne envisage d’approuver une nouvelle série de sanctions contre la Russie pour coïncider avec le deuxième anniversaire depuis que Vladimir Poutine a ordonné l’invasion de l’Ukraine, un nouveau signe de soutien à Kiev alors qu’elle entre dans la troisième année de conflit.
La 13e série de sanctions contre la Russie interviendra deux ans après que Moscou a lancé son offensive contre l’Ukraine le 24 février 2022, dans ce qu’elle espérait être une guerre rapide pour renverser le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, est favorable à l’occasion de marquer cet anniversaire par un geste symbolique de soutien à Kiev, comme l’approbation de davantage de sanctions contre les individus et entités russes responsables de l’agression en Ukraine, a expliqué un haut responsable de l’UE. UE.
Dans la capitale européenne, ils soulignent que l’Ukraine a résisté et repoussé l’attaque militaire russe « de manière spectaculaire », soulignant que le devoir de l’UE est de soutenir les efforts de Kiev pour repousser l’attaque et récupérer le territoire occupé par l’armée russe.
De même, plusieurs sources européennes confirment que les projets impliquent que le nouveau paquet de restrictions voit le jour vers le 24 février. « Il est trop tôt pour entrer dans les détails, mais c’est une bonne idée d’avoir un paquet prêt à la date du deuxième anniversaire », a expliqué une délégation diplomatique.
L’année dernière, l’UE a déjà marqué le premier anniversaire de l’invasion avec la dixième série de sanctions. Ensuite, les Vingt-Sept ont approuvé des restrictions sur les exportations d’éléments technologiques européens clés pour le fonctionnement de l’armée russe et ont également commencé à sanctionner des entités iraniennes pour leur soutien à la Russie dans le contexte de la guerre.
L’UE a répondu à l’agression russe contre l’Ukraine par la plus large gamme de sanctions jamais approuvées par les Vingt-Sept, ce qui a de facto réduit au minimum les relations commerciales et politiques avec Moscou.
Au total, près de 2 000 personnes et entités liées à des attaques contre l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine sont soumises à des sanctions de l’UE, y compris Poutine lui-même et son entourage politique, familial et commercial le plus proche.
Ces sanctions sans précédent redoublent le pari des Vingt-Sept contre le Kremlin lorsqu’en 2014 celui-ci avait imposé des sanctions à la suite de l’annexion de la Crimée et du non-respect des accords de Minsk. Les mesures punitives touchent également la Biélorussie et l’Iran, deux acteurs impliqués dans l’invasion de l’Ukraine.