BRUXELLES, le 29 mars (EUROPA PRESS) –
L’Union européenne a dénoncé ce mercredi la tentative « d’éradiquer » l’opposition démocratique en Birmanie après la dissolution par la junte militaire de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), dirigée par la dirigeante arrêtée Aung San Suu Kyi.
« Cette décision est un nouvel exemple du manque de respect flagrant du régime militaire pour la démocratie et les droits et souhaits du peuple birman et démontre la détermination du régime militaire à éradiquer toute opposition pacifique et démocratique », a déclaré le service de sécurité. déclaration.
En ce sens, la diplomatie communautaire, dirigée par Josep Borrell, a souligné que la sortie de crise en Birmanie, après le coup d’État qui marque deux ans cette semaine, passe par « un processus politique inclusif » dans lequel la politique démocratique partis politiques, la société civile, les chefs religieux et les groupes minoritaires et ethniques.
Ce processus devrait ouvrir la voie à un exercice démocratique « significatif » qui « reflète véritablement la volonté du peuple birman et contribue à la réconciliation interne ».
La junte militaire qui gouverne la Birmanie a annoncé la dissolution du parti de Suu Kyi, après qu’elle ne s’est pas inscrite pour les prochaines élections, puisque, selon la version officielle, la NLD n’aurait pas soumis à temps la documentation nécessaire.
La loi approuvée en janvier par le conseil implique la dissolution automatique des partis qui ne concluent pas ledit enregistrement, dans le cadre de mesures appelées à accroître le contrôle des autorités actuelles sur l’ensemble du spectre politique du pays.