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BRUXELLES, le 31 mai. (EUROPA PRESSE) –
Ce vendredi, la Commission européenne a accordé une deuxième tranche d'aide de 25 millions d'euros à l'Autorité palestinienne pour contribuer au paiement des salaires et des pensions des fonctionnaires palestiniens et a déboursé 16 millions d'euros supplémentaires pour l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens. Le Proche-Orient (UNRWA) fournit des services de base tels que la santé et l’éducation aux réfugiés palestiniens.
Ce paiement de 25 millions d'euros aidera l'Autorité palestinienne à remplir une partie de ses engagements envers les responsables palestiniens en Cisjordanie, une contribution que Bruxelles juge « très nécessaire » face aux défis importants auxquels est confrontée l'économie palestinienne, notamment avant l'Aïd al-Jahda. -Adha, l'une des principales fêtes de l'Islam, célébrée fin juin.
Il s'agit de la deuxième tranche versée à l'Autorité palestinienne dans le cadre du programme d'aide de 118,4 millions d'euros adopté en décembre 2023 et faisant suite à un premier paiement de 25 millions d'euros effectué en mars.
L'aide de l'UE contribuera au paiement des salaires et des pensions des fonctionnaires de Cisjordanie, aux prestations sociales pour les familles vulnérables via le programme de transferts monétaires en Cisjordanie et à Gaza, au paiement des références médicales vers les hôpitaux de Jérusalem-Est, ainsi qu'au soutien la capacité administrative et technique des institutions de l'Autorité palestinienne.
En ce qui concerne l'UNRWA, à la lumière des progrès réalisés par l'Agence concernant les conditions et mesures convenues, la Commission a également procédé au paiement correspondant à la deuxième tranche de 16 millions d'euros.
En particulier, parmi les conditions de son financement, et comme convenu avec l'Agence, la Commission a reçu un plan d'action sur la mise en œuvre des recommandations du Groupe d'examen indépendant.
L'UNRWA a également confirmé qu'une enquête et une évaluation ex ante de son personnel étaient en cours dans le cadre de la liste des sanctions pertinentes de l'UE et a soumis un rapport sur le renforcement de ses services de contrôle interne et de son département d'éthique.