L’UE coordonnera la réponse aux risques sanitaires dus aux agents pathogènes, aux menaces chimiques et à la résistance aux antibiotiques

BRUXELLES, le 12 juillet (EUROPA PRESS) –

Depuis mardi, l’Union européenne dispose d’une liste « prioritaire » qui recense les principales menaces pour la santé qui nécessiteront une réponse coordonnée du bloc, par exemple avec l’achat et le stockage en commun de médicaments ou la production de médicaments, dans le but de Préparez une meilleure planification pour d’éventuelles crises telles que la récente pandémie de coronavirus.

La liste a été établie par l’Autorité de préparation et de réaction aux urgences sanitaires (HERA) et établit trois catégories de risques sanitaires susceptibles d’affecter gravement l’ensemble de l’UE : les agents pathogènes à forte capacité pandémique, les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires et les agents antimicrobiens. la résistance.

« Cet exercice est la première étape pour garantir que, si nécessaire, tous les États membres pourront accéder rapidement aux contre-mesures médicales et s’en débarrasser », a déclaré la commissaire à la Santé, Stella Kyriakides, dans un communiqué. Le commissaire a décrit la plateforme HERA comme la « sentinelle » qui veille pour pouvoir faire face de manière appropriée aux futures urgences sanitaires.

Ainsi, parmi les agents pathogènes, les familles virales les plus préoccupantes seront examinées, notamment celles de type ARN respiratoire, tandis que dans le cas des menaces chimiques et biologiques, les probabilités de leur apparition -volontaire ou accidentelle_ et leur incidence potentielle chez l’Homme santé.

Concernant la résistance aux antibiotiques, ce type de menace est l’un des plus grands risques sanitaires aux yeux de l’exécutif communautaire, puisque plus de 1,2 million de décès par an dans le monde lui sont attribués.

Ainsi, la classification des menaces sanitaires ouvre le processus pour assurer « le développement, la capacité de production et la promotion de la fabrication de médicaments et de matériel médical, ainsi que pour l’achat en commun et le stockage éventuel de médicaments, de matériel de diagnostic, de dispositifs médicaux et Equipement de protection individuelle ».

La plateforme HERA, main dans la main avec l’exécutif communautaire et d’autres agences européennes, veillera à ce que les investissements soient orientés vers ces besoins et à « préserver la santé publique et la sécurité sanitaire » en termes de disponibilité de contre-mesures.