L’UE condamne l’attaque chypriote turque contre la mission des Nations unies et appelle au respect de son mandat

BRUXELLES, 18 août (EUROPA PRESS) –

L’Union européenne a condamné ce vendredi l’attaque chypriote turque contre les troupes de la mission de maintien de la paix de l’ONU sur l’île, après avoir assuré que le maintien de la sécurité et la réduction des tensions sur le terrain devaient être la « priorité » en ce moment et demandé à la partie chypriote turque respecter le mandat de la mission.

Dans un message sur les réseaux sociaux, le président du Conseil européen, Charles Michel, a rendu compte de l’appel qu’il a eu avec le président chypriote, Nikos Christodoulides, et dans lequel il a exprimé sa « condamnation ferme » de l’agression des Chypriotes turcs contre les États-Unis. Mission des Nations Unies (UNFICYP).

« Garantir la sécurité des forces de maintien de la paix et réduire les tensions doit rester une priorité. En contact avec Christoudulides, suivre de près la situation et appeler à la paix dans la zone », a souligné Michel.

Cet appel au calme rejoint celui du haut représentant pour la politique étrangère, Josep Borrell, qui a téléphoné au ministre des Affaires étrangères, Constantinos Kombos, pour s’inquiéter de la situation.

« Nous appelons la partie chypriote turque à respecter le mandat d’autorité de la mission dans la zone tampon des Nations unies et à reprendre les travaux pour parvenir à un accord dans la zone du Pylas », a déclaré le chef de la diplomatie communautaire dans un autre message sur le réseau social. X.

Les casques bleus de l’ONU ont été attaqués alors qu’ils tentaient de bloquer la construction « non autorisée » d’une route dans la partie nord, dans la zone tampon qui sépare le territoire chypriote grec du territoire chypriote turc.

L’ONU avait déjà prévenu qu’elle interviendrait pour empêcher la poursuite des travaux de liaison entre les villes de Pylas et Arsos, ce qui a conduit à une concentration de personnes qui, du côté chypriote turc, revendiquaient le droit des autorités locales à poursuivre la construction.

La mission elle-même a dénoncé des « agressions » contre son personnel et des dommages aux véhicules de l’organisation. Selon des sources citées par le ‘Cyprus Mail’, trois ‘casques bleus’ ont été blessés.