MADRID, 5 nov. (EUROPA PRESS) –
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a condamné sans équivoque « l’augmentation significative des lancements de missiles illégaux » cette semaine par la Corée du Nord, dont un missile balistique intercontinental et le missile balistique à courte portée qui a atterri au sud de la ligne de limite nord.
Pour Borrell, ces actions représentent « une escalade dangereuse » dans la « violation répétée des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU » par la Corée du Nord.
Le lancement ce samedi de quatre autres missiles nord-coréens à courte portée au-dessus de la mer Jaune s’ajoute à ceux des missiles susmentionnés et de 25 autres projectiles en moins de sept jours, en représailles aux tests conjoints menés par la Corée du Sud et les États-Unis. États-Unis, où des bombardiers stratégiques nord-américains participent pour la première fois depuis 2017.
Le diplomate européen comprend que « le nombre sans précédent » de missiles balistiques lancés en 2022 par la Corée du Nord « représente un exemple alarmant de son intention de continuer à saper le régime mondial de non-prolifération ».
C’est pourquoi, selon Borrell, « une réponse déterminée et unie de la communauté internationale » est nécessaire, et il demande, au nom de l’UE, « tous les États membres de l’ONU, en particulier les membres du Conseil de sécurité de l’Union l’ONU, qui garantissent la pleine application des sanctions » contre la Corée du Nord.
Aux autorités nord-coréennes, Borrell les exhorte à se conformer « immédiatement aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU » et à abandonner « toutes leurs armes nucléaires, autres armes de destruction massive, programmes de missiles balistiques et programmes nucléaires existants, complètement, vérifiables et irréversibles ».
L’UE assure à la Corée du Nord que de telles actions « ne conféreront jamais le statut d’État doté d’armes nucléaires » et exhorte Pyongyang à « revenir immédiatement au plein respect » du traité de non-prolifération en tant qu’État non doté d’armes nucléaires.
Enfin, l’UE exprime « son entière solidarité » avec le Japon et la République de Corée et réitère son appel à la Corée du Nord pour qu’elle « arrête ses actions agressives et déstabilisatrices, respecte le droit international et renoue le dialogue avec toutes les parties concernées », avec le soutien de Bruxelles. .