L’UE annonce un accord entre le Kosovo et la Serbie dans le cadre de la crise des frais de scolarité

MADRID, 23 novembre (EUROPA PRESS) –

Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a annoncé mercredi un accord entre le Kosovo et la Serbie pour résoudre la crise ouverte par le règlement controversé visant à imposer les plaques d’immatriculation kosovares aux communautés serbes.

« La Serbie cessera de délivrer des plaques d’immatriculation avec les noms des villes du Kosovo et le Kosovo cessera d’autres actions liées à la réimmatriculation des véhicules », a déclaré Borrell dans un communiqué.

En ce sens, le chef de la diplomatie européenne a indiqué que l’UE inviterait les parties « dans les prochains jours » pour discuter des prochaines étapes vers une normalisation complète des relations diplomatiques entre le Kosovo et le gouvernement du président serbe, Alexander Vucic.

Suite à l’annonce de Borrell, le vice-Premier ministre du Kosovo, Besnik Bislim, a déclaré sur son profil Twitter que, quel que soit l’accord, des pourparlers « intenses » devraient se poursuivre dans le cadre de la proposition de l’UE, soutenue par l’Allemagne et la France.

La Serbie et le Kosovo se sont terminés lundi sans accord lors d’une réunion de haut niveau organisée à Bruxelles pour résoudre la crise ouverte par la règle controversée d’imposer des plaques d’immatriculation kosovares aux communautés serbes, après que Pristina eut rejeté une proposition de l’Union européenne pour parvenir à un rapprochement. .

Le Premier ministre kosovar, Albin Kurti, a ainsi annoncé lundi soir qu’il reportait l’application des amendes pour les Serbes résidant dans la région qui n’auraient pas immatriculé leurs véhicules, une prolongation de 48 heures qui a été utilisée par l’UE pour donner un coup de pouce à négociations entre les parties.

Depuis des semaines, la diplomatie européenne demande à Pristina de faire preuve de souplesse avec la norme et de s’engager sur la création d’une communauté de municipalités serbes du Kosovo, convenue dans le cadre du Dialogue de Bruxelles, tandis que Belgrade s’est vu demander le retour des Serbes du Kosovo dans les institutions après son démission en bloc de postes tels que les députés, les maires et les fonctionnaires dans tous les domaines.