L’UE alloue 25 millions d’euros supplémentaires d’aide humanitaire à l’Éthiopie et au Kenya

La Commission a annoncé aujourd’hui un nouveau financement de 22 millions d’euros d’aide humanitaire en Éthiopie ainsi que de 3 millions d’euros au Kenya pour venir en aide à ceux qui souffrent de l’impact des conflits, des déplacements, de la sécheresse et des problèmes de santé.

Le financement humanitaire de l’UE dans les deux pays contribuera à lutter contre les niveaux élevés d’insécurité alimentaire et de malnutrition parmi les plus vulnérables et à fournir un accès aux soins de santé primaires, à de l’eau propre et salubre, à des services d’assainissement et d’hygiène, ainsi qu’à des possibilités d’éducation pour les enfants victimes de crises humanitaires. crises et qui, de ce fait, ont perdu leur scolarité.

Ce nouveau financement porte le total du financement humanitaire de l’UE en Éthiopie à 82,5 millions d’euros et 15,5 millions d’euros au Kenya respectivement jusqu’à présent en 2023.

Arrière-plan

Besoins humanitaires en Ethiopie sont massives, résultant de l’impact du conflit de deux ans dans le nord du pays, d’une sécheresse grave et prolongée, de grands déplacements de population, ainsi que d’autres points chauds de conflit et de conflits localisés. En outre, plus de 90 000 réfugiés sont récemment entrés en Éthiopie depuis la Somalie, l’Éthiopie accueillant désormais plus de 890 000 réfugiés.

Kenya continue d’être gravement touchée par la sécheresse catastrophique dans la Corne de l’Afrique. La dernière saison des pluies (octobre à décembre 2022) a été caractérisée par un début tardif, sporadique et une mauvaise répartition spatiale et temporelle des pluies, marquant la cinquième saison des pluies consécutive inférieure à la moyenne. Malgré quelques pluies abondantes pendant la première partie de la saison des pluies de mars à mai, la situation de sécheresse reste critique dans la plupart des terres arides et semi-arides (ASAL). On estime qu’environ 4,4 millions de personnes (soit 27 % de la population ASAL) sont confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë.