L’UE ajoute six dirigeants et entités à sa « liste noire » en raison de la crise en Birmanie

Ce lundi, les États membres de l’Union européenne ont adopté des sanctions contre quatre personnes et deux entités responsables de la détérioration de la crise en Birmanie, où les affrontements entre la junte militaire et les groupes rebelles armés se sont intensifiés.

Les Vingt-Sept redoublent ainsi de pression contre la Birmanie après le coup d’État militaire de 2021 et la poursuite de la répression contre le peuple birman. Concrètement, l’UE ajoute un ministre birman et deux membres du Conseil administratif, ainsi qu’un commandant responsable des frappes aériennes contre les civils.

Concernant les entités, le bloc européen ajoute à la « liste noire » deux sociétés qui génèrent des revenus pour le régime militaire et fournissent des armes et autres équipements aux forces armées. Les mesures européennes consistent en le gel des avoirs et l’interdiction de disposer de fonds en Europe, en plus de l’interdiction de voyager et de transiter dans toute l’Union.

Au total, l’UE a adopté des sanctions contre 103 individus et 21 entités responsables de graves violations des droits suite à l’imposition de la loi martiale dans une partie de la Birmanie, à la suite du coup d’État mené par l’armée en 2021 pour empêcher la continuité du pouvoir. la Ligue nationale pour la démocratie de la lauréate du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, qui a remporté les élections législatives fin 2020.