L'UE adopte de nouvelles règles pour introduire un étiquetage numérique sur les engrais

BRUXELLES, 22 juillet (EUROPA PRESS) –

Ce lundi, les Vingt-Sept ont donné leur feu vert à l'accord entre institutions conclu en janvier dernier pour harmoniser les normes d'étiquetage des engrais, complétant ainsi la dernière étape pour l'entrée en vigueur d'une réforme avec laquelle l'UE cherche non seulement plus d'étiquetage clair et simple mais aussi introduire le format numérique dans le secteur.

Ainsi, les nouvelles règles favorisent l'utilisation volontaire de l'étiquetage numérique pour « réduire les coûts, la bureaucratie et l'empreinte environnementale » des producteurs, selon le Conseil dans un communiqué, dans lequel il précise également que les QR ou codes-barres introduits comme étiquette numérique doit avoir une durée de vie utile d'au moins 10 ans à compter de la date de commercialisation de l'engrais.

Elle propose également un étiquetage numérique pour les produits vendus en vrac à condition que les informations nécessaires soient également affichées sur un support physique dans un endroit visible sur le point de vente.

Dans tous les cas, la réforme garantit la disponibilité de l’information par des moyens physiques afin de protéger les consommateurs ou les personnes vulnérables ayant peu de compétences numériques.

De cette manière, les fabricants et les importateurs pourront choisir de fournir les informations d'étiquetage sous un format physique, numérique ou une combinaison des deux. Les options dépendront de la question de savoir si les produits fertilisants sont destinés aux opérateurs économiques ou aux utilisateurs finaux et s'ils sont fournis avec ou sans emballage.

Pour assurer un haut niveau de protection de la santé humaine, animale, végétale et environnementale, lorsque le produit fertilisant est destiné aux utilisateurs finaux, les informations les plus importantes, telles que celles relatives à l'efficacité agronomique, à l'utilisation du produit et à sa sécurité, doivent être fournis sous forme numérique et physique.

En outre, les petites et moyennes entreprises bénéficieront de programmes d'orientation et de formation pour développer les compétences et les capacités nécessaires pour se conformer aux normes.

La Commission européenne peut mettre à jour les exigences générales relatives aux étiquettes numériques par le biais d'actes délégués.

Dans sa déclaration, le Conseil souligne que les solutions numériques réduisent considérablement le coût de l'étiquetage et facilitent en même temps la mise à jour de son contenu. De plus, ajoute le document, la quantité et la qualité des informations stockées sous format numérique sont bien supérieures à celles sur une étiquette physique, dont la lisibilité peut être difficile, notamment dans les petits contenants.