SÉVILLE, 23 décembre (EUROPA PRESS) –
La Direction Générale des Mines du Ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines du Gouvernement d’Andalousie a lancé un appel d’offres pour 75 nouveaux permis de recherche pour localiser des ressources minières, certaines d’entre elles considérées comme stratégiques par l’Union européenne, dans la province de Séville. Parmi les ressources recherchées figurent, entre autres, le cuivre, le gypse, le fer, le mercure, le nickel, l’or, l’argent, le plomb et le zinc.
Les communes dans lesquelles se trouvent les parcelles de terrain actuellement mises en adjudication sont 1 804 réseaux miniers. Un quadrillage équivaut à environ 30 hectares – et dans lequel les investigations seront menées s’étendent d’Alanís à Pruna, Olvera, Coripe, Carmona, la capitale de Séville, Dos Hermanas, Alcalá, Gerena, Aznalcóllar et Gilena, entre autres.
Cet appel dans la province de Séville fait partie de l’objectif « stratégique » du gouvernement andalou de « renforcer le leadership de l’exploitation minière andalouse dans le contexte européen, en consolidant une industrie extractive moderne qui génère une plus grande valeur ajoutée sur le territoire et un plus grand développement de son chaîne de valeur, devenant un pôle d’attraction important pour les investissements nationaux et étrangers », comme l’a souligné le Conseil d’administration après le Conseil des gouverneurs d’août 2023 au cours duquel ces compétitions ont été tirées.
Les principales nouveautés de ces concours sont que leur traitement est électronique et que les offres sont échelonnées, selon des critères d’évaluation « objectifs ». La Direction Générale des Mines lance un appel d’offres public dans les différentes provinces, qui sont responsables de leur traitement et qui concernent plus de 360 droits miniers expirés de ressources minérales métalliques, industrielles, de pierres naturelles et de roches ornementales, parmi lesquelles se trouvent des ressources considérées comme « stratégiques ». ou critiques » par l’Union européenne, comme le cuivre, le cobalt, le nickel, le tungstène, la barytine, le manganèse, le graphite et la fluorine.
Pour le calcul du budget et afin « d’adapter l’intensité de la recherche aux besoins réels de recherche des différentes ressources minières, des investissements minimum doivent être réalisés par grille demandée » qui varieront entre 14.702 euros (plus de 20 grilles) et 15.809 euros. (moins de dix), comme le précise le document publié et consulté par Europa Press.
La présentation des offres sera articulée « exclusivement » par voie électronique à travers le Système de Relations Electroniques en matière de Marchés (SiREC), un système qui permettra de « maximiser les garanties de transparence et d’impartialité au cours du processus, en garantissant la confidentialité et la traçabilité de la documentation présentée par les entités concurrentes ».
La nouvelle procédure intègre une deuxième nouveauté concernant les critères d’évaluation des différentes offres. Ainsi, tant les aspects économiques qui garantissent un développement adéquat des travaux prévus, que les aspects techniques et la durabilité environnementale et sociale, seront pris en considération, de sorte que tous seront strictement qualifiés selon des paramètres objectifs de référence.
La première phase du processus de production extractive minérale est la connaissance de l’existence des ressources et de leurs conditions potentielles d’exploitation à travers l’étude et la reconnaissance des zones dans lesquelles il peut y avoir un potentiel de ressources minérales susceptibles d’être exploitées.
Comme indiqué dans la dernière édition des « Statistiques minières d’Espagne » préparées par le Ministère de la Transition écologique et du Défi démographique, l’Andalousie compte actuellement 465 exploitations minières actives qui employaient 8 598 personnes en 2021, soit 29 % de l’emploi au niveau national. . Le plus grand nombre d’emplois correspond à l’exploitation minière des métaux, avec 5.472 personnes (63,6%), suivie par les produits de carrières avec 2.441 emplois (28,4%). La valeur de la production commercialisable est supérieure à 1,3 milliard d’euros.