MADRID, 27 octobre (EUROPA PRESS) –
La France, l’Allemagne et l’Italie ont célébré ce vendredi le nouvel accord conclu la veille par la Serbie et le Kosovo sous les auspices de l’Union européenne à Bruxelles pour normaliser leurs relations et espérer que les parties respecteront leurs engagements.
« Nous prenons bonne note des observations faites par les deux dirigeants du Kosovo et de la Serbie sur le Statut européen pour la création de l’Association des municipalités à majorité serbe au Kosovo et de leur volonté expresse de l’appliquer », disent-ils dans une déclaration commune.
« Le projet de Statut que nous avons présenté et que nous soutenons pleinement représente une approche européenne innovante de la question sensible de la protection des minorités, conforme aux meilleures pratiques et normes européennes, dans le cadre des paramètres définis par les parties », peut-on lire. le texte.
« La phase de mise en œuvre doit progresser, les deux parties remplissant leurs obligations respectives en parallèle, étape par étape, sur la base du principe selon lequel elles doivent faire quelque chose pour réaliser quelque chose. L’accent doit désormais être mis sur la mise en œuvre complète de l’accord, sans conditions préalables. retards », soulignent-ils.
« Pour avancer rapidement dans la mise en œuvre, nous appelons le Kosovo à engager la procédure de création de l’Association des municipalités à majorité serbe du Kosovo, comme le prévoit le projet de statut, et à la Serbie de procéder à une reconnaissance de facto », soulignent-ils. . .
« Nous espérons désormais que le Kosovo et la Serbie parviendront rapidement à un accord sur les détails dans le cadre du dialogue facilité par l’UE. Sans progrès dans la normalisation des relations, les deux parties risquent de perdre d’importantes opportunités », préviennent les autorités européennes.
En marge du Conseil européen du 26 octobre 2023, le président serbe Aleksandar Vucic et le Premier ministre du Kosovo Albin Kurti ont rencontré plusieurs représentants de l’UE, dont le président du Conseil européen Charles Michel ou le haut représentant pour la politique étrangère Josep Borrell. , dans le but de faire progresser la normalisation des relations entre le Kosovo et la Serbie.
Étaient également présents à ce dialogue le président français Emmanuel Macron ; le chancelier allemand Olaf Scholz et la Première ministre italienne Giorgia Meloni.