MADRID, 26 oct. (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement iranien a exécuté sa menace et approuvé de nouvelles sanctions contre l’UE, une liste noire qui comprend des médias européens mais aussi des eurodéputés, dont l’Espagnol Javier Zarzalejos, du PP, et Hermann Tertsch, de VOX.
Téhéran a déjà prévenu qu’il répondrait réciproquement si les Vingt-Sept approuvaient des sanctions pour la mort de la jeune Mahsa Amini, décédée après avoir été arrêtée pour avoir enfreint le code vestimentaire islamique.
Le ministère des Affaires étrangères, qui a déclaré agir contre les personnes et les entités qui soutiennent la violence et encouragent les émeutes, a exhorté mercredi l’UE et les gouvernements des États membres à ne pas s’ingérer dans des questions qui seraient internes
La liste comprend des entreprises ainsi que plusieurs médias, dont les filiales en langue persane de l’allemand Deutsche Welle et du français RFI, ainsi que les responsables du journal « Bild », selon les médias officiels iraniens, qui pointent également du doigt des politiciens français et des Allemands. .
Dans la sphère associative, Téhéran inclut le Comité international pour la justice (ISJ, pour son sigle en anglais) et son président, l’Espagnol Alejo Vidal Quadras, tout en accusant le groupe d’eurodéputés qui composent les Amis d’un Iran libre, dirigé par Zarzalejos.
La mesure implique la confiscation de tous les biens que ces personnes et entités peuvent détenir sous souveraineté iranienne, ainsi que des interdictions de voyager, comme le gouvernement l’a rappelé dans sa note.