L’Iran annonce de nouvelles sanctions contre l’Union européenne et le Royaume-Uni en représailles à des mesures similaires

MADRID, 22 février (EUROPA PRESS) –

Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé mardi de nouvelles sanctions contre 23 individus et 13 entreprises de l’Union européenne et du Royaume-Uni pour « incitation à des actes terroristes », « diffusion de fausses informations » sur les autorités iraniennes et pour avoir imposé des « sanctions cruelles ».

Le bureau diplomatique iranien a condamné la participation de Bruxelles et de Londres à « l’intensification des sanctions cruelles », car, selon Téhéran, elle constitue « une violation évidente des principes fondamentaux du droit international énoncés dans la Charte des Nations unies ». .

« Pour avoir soutenu le terrorisme et les groupes terroristes, incité et encouragé les actes terroristes et la violence contre le peuple iranien, ingéré dans les affaires intérieures de la République islamique d’Iran, fomenté la violence et les troubles en Iran, diffusé de fausses informations sur l’Iran et participé à l’escalade de des sanctions cruelles contre le peuple iranien comme du terrorisme économique », justifie la lettre.

Pour cette raison, Téhéran a bloqué les comptes et les transactions des personnes et entreprises indiquées dans le système bancaire, ainsi que l’interdiction de délivrance de visas et d’entrée sur le territoire.

L’UE a étendu lundi les sanctions contre l’Iran à 32 personnes et deux entités impliquées dans la répression interne suite aux protestations contre la mort en garde à vue de la jeune femme kurde Mahsa Amini, arrêtée pour avoir prétendument porté le voile de manière abusive.

Parmi les personnes sanctionnées dans le cinquième lot de mesures de l’UE figurent les ministres de la culture et de l’éducation, Mohamed Esmaeili et Yusef Nuri, respectivement, ainsi que de hauts responsables des gardiens de la révolution, du ministère du renseignement et de l’appareil judiciaire.