MADRID, le 8 juillet. (EUROPA PRESS) –
La Fédération européenne One of Us a qualifié d' »ingérence » et de « profondément grave » la résolution de la session plénière du Parlement européen, qui a demandé ce jeudi que l’avortement soit un droit reconnu par la Charte des droits fondamentaux de l’UE, et a prévenu que ce type de résolution conduirait l’Europe à son « propre suicide ».
« L’Europe se dirige vers son propre suicide avec ces résolutions », a déclaré le président de la Fédération européenne One of Us, Jaime Mayor Oreja.
La fédération considère que cette résolution est « une nouvelle ingérence » de la Chambre « au-delà du périmètre géographique de l’Union européenne, avançant dans des attaques contre une nation souveraine comme les Etats-Unis et son indépendance judiciaire ».
L’un d’entre nous rappelle que « l’avortement n’est un droit dans aucune législation internationale ou européenne » et ajoute donc qu’il « ne peut être inscrit dans une charte des droits fondamentaux ».
Selon lui, la résolution de ce jeudi « ne montre qu’une volonté de forcer la réglementation de l’avortement » et est « profondément grave car elle vise à annuler la liberté de chaque personne et le fait en détruisant les droits de l’homme, en discriminant les femmes en particulier, contre par la volonté introduire l’avortement dans la charte des droits ». « C’est ainsi que l’Union européenne meurt et se trahit », tranche One of Us.