MADRID, 12 déc. (EUROPA PRESS) –
L’eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella s’est défendu dimanche soir en niant les accusations de corruption présumée du Qatar envers des personnes susceptibles d’influencer la prise de décision du Parlement européen.
Tarabella a affirmé n’avoir « jamais » reçu de cadeau du Qatar, situation dans laquelle, selon elle, elle aurait dénoncé les pots-de-vin, rapporte le journal ‘Le Soir’.
« Je n’ai jamais reçu de cadeau du Qatar, je les aurais signalés », a-t-il expliqué après avoir appris que samedi soir la police belge avait perquisitionné son domicile dans le cadre de l’enquête sur des pots-de-vin présumés du Qatar.
Après la perquisition, les enquêteurs ont saisi du matériel informatique et son téléphone portable, alors qu’il n’a pas été privé de sa liberté.
De plus, il a assuré qu’il n’avait « rien à cacher » et qu’il souhaitait collaborer à l’enquête. Cependant, le Parti socialiste européen a décidé de convoquer une commission de surveillance pour expliquer le comment et le pourquoi de la perquisition de son adresse.
L’eurodéputé de 59 ans et membre du groupe des Socialistes et Démocrates (S&D) au Parlement, est vice-président de la délégation pour les relations avec la péninsule arabique au Parlement européen et suppléant dans la délégation pour les relations avec la Chine. selon son profil sur le site institutionnel de l’Eurochambre.
Le Parlement européen avait déjà annoncé ce samedi la suspension de la socialiste grecque Eva Kaili de tous ses pouvoirs et attributions de vice-présidente du Parlement européen, mais pas du poste lui-même, en lien avec ce complot. La police belge a perquisitionné vendredi le domicile de Kaili, qui a également été interrogé.
Le Parquet fédéral a également signalé l’arrestation de quatre personnes et jusqu’à 16 perquisitions effectuées dans différents quartiers de Bruxelles dans le cadre d’une enquête sur une « organisation criminelle présumée de corruption et de blanchiment d’argent » qui recherchait depuis des mois pour le compte de d’un pays du Golfe pour influencer les décisions « économiques et politiques » du Parlement européen.