MADRID, 4 juillet (EUROPA PRESS) –
La secrétaire d’État aux télécommunications et aux infrastructures numériques, María González Veracruz, a assuré que l’Espagne mènerait le débat sur la « déréglementation nécessaire du secteur des télécommunications » en Europe pendant la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne, qui a débuté le 1 juillet et se poursuivra jusqu’à la fin de cette année.
« Nous allons continuer à soutenir le secteur. Nous allons mener, dans le cadre de la Présidence européenne, le débat sur la nécessaire déréglementation du secteur parce que (…) nous avons besoin de ce secteur fort (en Espagne et en Europe ) pour continuer à s’améliorer, à diriger et à pouvoir avoir une bonne position dans le monde, quelque chose qui reste un défi », a assuré Veracruz dans son discours à l' »IV 5G Observatory » organisé par le journal « El Español ».
Dans son discours, Veracruz a également indiqué que « dans les prochaines semaines » sera lancé l’appel pour le programme « Unico-5G Active Networks », doté d’environ 500 millions d’euros pour accompagner les opérateurs dans le déploiement de l’infrastructure nécessaire à la 5G’ Stand Alone’ (aussi appelé 5G ‘Real’) dans les communes de moins de 10 000 habitants.
En ce sens, il a souligné que l’objectif est de faire de l’Espagne un leader dans ce déploiement mais « de la campagne » pour éviter « toute fracture numérique ».
« Selon la Commission européenne, l’impact économique de cette technologie (5G ‘Stand Alone’) dans l’automobile, la santé, les transports et les ‘utilities’ peut générer des bénéfices indirects pour l’économie espagnole de pas plus et pas moins de 14 000 millions d’euros. Nous sommes convaincus et nous avons la complicité du secteur pour y parvenir », a-t-il fait remarquer.
En outre, il a indiqué que le troisième appel au programme d’aide « Unico-5G Sectorial » sera lancé la semaine prochaine, axé sur le développement de projets 5G liés à des secteurs économiques tels que le tourisme, l’agriculture ou l’industrie automobile, entre autres.
ÉVALUATION DES DONNÉES SUR L’EMPLOI
Dans son discours, Veracruz a également souligné l’impact que les programmes de numérisation développés par le gouvernement ont sur la création d’emplois en Espagne, conformément aux données connues ce mardi, qui indiquent que le nombre de chômeurs inscrits dans les bureaux de l’emploi public les services ont diminué de 50 268 personnes en juin par rapport au mois précédent (-1,8 %), tirés surtout par le secteur des services, qui explique près de 84 % de la baisse du chômage.
Ainsi, fin juin, le nombre total de chômeurs a baissé pour la première fois en 15 ans de 2,7 millions de chômeurs. Concrètement, le premier semestre s’est terminé avec 2.688.842 chômeurs, son chiffre le plus bas depuis septembre 2008, selon les données du ministère du Travail et de l’Economie sociale.
« Nous créons plus d’emplois que jamais et avec un pourcentage élevé (de postes liés à la numérisation), c’est-à-dire que l’économie numérique pèse plus que jamais dans l’économie mondiale grâce à un engagement très clair envers l’Agenda numérique de l’Espagne et un public et l’investissement privé dans le même sens », a-t-il souligné.