L’Espagne demande de la « flexibilité » aux autres pays de l’UE pour s’entendre sous sa présidence sur le pacte migratoire avec le Parlement européen

BRUXELLES, 19 octobre (EUROPA PRESS) –

Le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a demandé jeudi aux autres partenaires de l’Union européenne de faire preuve de « flexibilité » pour pouvoir conclure un accord sur le pacte de migration et d’asile avec le Parlement européen avant la fin de ce semestre. , durant laquelle l’Espagne assure la présidence tournante du Conseil de l’UE et dirige les négociations.

« Je comprends que les positions des mandats du Conseil sont préférables pour les États membres, mais nous devons trouver un terrain d’entente avec le Parlement européen et être prêts à faire quelques concessions », a déclaré Marlaska au reste des ministres réunis à Luxembourg, en réunion mensuelle sur l’intérieur de l’UE.

Ainsi, et après avoir fait le point sur l’état des négociations dans les différents dossiers de réforme de l’immigration, Marlaska a averti ses collègues qu’« il reste peu de temps » et leur a demandé « de l’engagement, de la flexibilité et de la compréhension face à l’urgence du moment. » « .

Ainsi, le ministre espagnol s’est concentré sur la « feuille de route » convenue entre les institutions européennes pour promouvoir le Pacte, qui soulignait la nécessité d’un accord avant la fin de l’année pour garantir que le traitement de l’accord, qui nécessite des délais spécifiques pour la traduction et la vérification juridique de tous les textes, pourront être achevées avant la pause provoquée par les élections européennes de juin 2024.

Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil ont repris en octobre les négociations après plusieurs semaines paralysées par le refus des députés de négocier une partie des dossiers si les Vingt-Sept ne débloquent pas un autre qu’ils considèrent comme clé, le mécanisme de gestion des crises migratoires. .

Aujourd’hui, les gouvernements se concentrent sur l’urgence d’accélérer les expulsions des migrants arrivés dans l’UE dans des conditions irrégulières et qui ne se voient pas accorder le droit d’asile, une procédure que les Vingt-Sept souhaitent également renforcer avec le nouveau Pacte. Sur ce point cependant, les négociations avec le Parlement européen n’ont pas pu démarrer car les députés n’ont toujours pas fixé leurs lignes rouges.