Les permis seront plus difficiles à obtenir et coûteront 80 euros
BRUXELLES, 12 sept. (EUROPE PRESS) –
Les Vingt-Sept vont restreindre les permis pour les touristes russes dans l’Union européenne à partir de ce lundi, qui seront plus difficiles à obtenir et vaudront 80 euros, après l’adoption formelle vendredi de la décision de suspendre l’accord de facilitation des visas avec la Russie.
Ainsi, l’UE a approuvé la proposition faite la semaine dernière par la Commission européenne suite à l’accord politique des ministres des affaires étrangères, qui ont discuté de cette question à Prague la semaine précédente sur proposition des partenaires baltes et de la Finlande.
En pratique, cette décision signifie qu’à partir de ce lundi, les frais de demande de visa coûteront 80 euros, à partir des 35 euros actuels, il faudra présenter plus de documents, il y aura des délais de traitement plus longs et des règles plus restrictives pour la délivrance d’entrées multiples permis.
De l’UE, ils allèguent qu’un accord de ce type est maintenu avec des pays avec lesquels une relation de confiance est maintenue et des valeurs partagées, des ponts que la Russie a rompus avec l’invasion militaire de l’Ukraine.
ACCORD ENTRE LES BALTES ET LA POLOGNE POUR METTRE UN VETO AU TOURISME RUSSE
L’option de suspendre l’accord de facilitation des visas avec la Russie a été le point de rencontre entre les pays de l’UE qui ont appelé à une interdiction totale, comme la Finlande et les pays baltes, et ceux qui reçoivent du tourisme qui se disent plus sélectifs.
Bien sûr, la Commission européenne a laissé aux États membres une large latitude pour imposer des restrictions supplémentaires et refuser l’entrée aux personnes qu’ils considèrent comme un risque pour leur sécurité. Bruxelles publiera des orientations pour assurer la coordination entre les États membres, bien qu’elle ait déjà avancé qu’ils pourront revoir les visas existants.
Dans ce sens, les gouvernements d’Estonie, de Lettonie, de Lituanie et de Pologne ont annoncé jeudi une interdiction « temporaire » d’entrée dans ces pays des citoyens russes, y compris ceux munis de visas délivrés par les pays de l’espace Schengen, à partir du 19 septembre, dans un contexte punitif mesures contre Moscou pour l’invasion de l’Ukraine.