Les socialistes européens cherchent à maintenir la vice-présidence du PE retirée de Kaili après avoir été accusée de corruption par le Qatar

BRUXELLES, 11 janv. (EUROPA PRESS) –

Les Socialistes et Démocrates (S&D) au Parlement européen aspirent au maintien de la vice-présidence qui a été retirée à l’eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili pour son implication présumée dans le système de corruption qatari, pour lequel le groupe a élu ce mercredi le Luxembourgeois Marc Angel comme candidate pour pourvoir un poste qui sera disputé par au moins une candidate de Los Verdes, la Française Gwendoline Delbos-Corfield.

Les sociaux-démocrates ont choisi Angel comme candidat avec la volonté de « mener le processus de réforme nécessaire pour lutter contre la corruption et l’ingérence », comme ils l’ont communiqué via les réseaux sociaux.

Malgré le scandale du réseau de corruption mis au jour par la justice belge et pour lequel plusieurs eurodéputés socialistes font l’objet d’une enquête, le groupe espère que son candidat bénéficiera d’une « solide majorité » de soutien au Parlement européen, selon des sources sociales-démocrates. presse européenne.

Le Parlement européen procédera au vote mardi prochain lors de sa session plénière tenue à Strasbourg (France), jusqu’à ce que les candidatures puissent être déposées à la dernière minute.

Pour le moment, cependant, seul le groupe des Verts conteste le candidat socialiste au poste avec la défense de l’eurodéputée française Gwendoline Delbos-Corfield comme la meilleure option.

« Nous avons besoin d’une stratégie de tolérance zéro contre la corruption. Nous avons besoin de plus de manque de transparence, de responsabilité et de supervision », a déclaré Delbos-Corfield après avoir été choisie comme candidate par son groupe.

« Nous devons regagner la confiance des citoyens avec des mesures anti-corruption strictes. Cela signifie améliorer considérablement la protection des lanceurs d’alerte, établir un organisme de déontologie indépendant doté d’un pouvoir d’enquête, l’inscription obligatoire des pays tiers au registre de transparence et l’enregistrement des réunions des lobbies, même avec des représentants de pays tiers », s’est défendue.

L’Eurocámara a élu il y a tout juste un an ses quatorze vice-présidents pour les deux ans et demi restants de la législature, une répartition que les groupes négocient à chaque demi-législature. Sur la base de l’équilibre convenu alors entre les principales familles -Parti populaire européen, sociaux-démocrates et libéraux-, les socialistes espèrent reconquérir la vice-présidence en jeu après le limogeage de Kaili.