BRUXELLES/TOLÈDE, 14 octobre (EUROPA PRESS) –
Le deuxième vice-président du Gouvernement de Castille-La Manche, José Manuel Caballero, a défendu depuis Bruxelles la position de la Communauté autonome en matière budgétaire devant les institutions européennes, exigeant que le cadre financier pluriannuel en préparation puisse « apporter des réponses aux problèmes de l'Union européenne et de tous ses pays dans les années à venir ».
Dans des déclarations à Europa Press depuis le bâtiment Jacques Delors du Comité des Régions à Bruxelles et dans le cadre de la Semaine des Régions dans laquelle il dirige la délégation Castille-La Manche, Caballero a mis comme priorités lors de l'établissement du budget continental des aspects comme la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique ou la lutte contre le changement climatique, des objectifs pour lesquels « un changement » est nécessaire dans les prévisions budgétaires dont il a menacé la Commission.
Gentleman a critiqué sur ce point la réduction prévisible des fonds alloués à la Politique Agricole Commune ou le fait qu'ils vont être présentés conjointement avec les Fonds de Cohésion.
Il regrette également que le cadre financier de la politique agricole soit réparti « en 27 agendas », un pour chaque pays membre, « et que ce soient eux qui décident de la manière dont ces ressources sont dépensées ».
Des fonds qui « doivent être destinés à un objectif commun de tous les pays » et qui devraient être proposés en partant au moins du principe de maintenir le montant du cycle budgétaire actuel « en augmentant avec l'IPC ».
Il a cité Castille-La Manche comme exemple de bonne gestion des Fonds de cohésion, ajoutant que de toute façon « des actions sont encore nécessaires pour mettre au pas les régions les plus défavorisées ».
Aujourd'hui, même si la « dernière décision » sur le sort du poste budgétaire en cours de convocation appartient « aux institutions européennes et aux États membres », il appartient au gouvernement espagnol de proposer comment répondre aux besoins du pays « si une PAC qui sert » le secteur primaire n'est pas réalisée.
Dans ce sens, il espère que l'Espagne saura utiliser « tous les instruments et ressources pour que ce budget n'avance pas » de la manière dont il a été conçu.
Une position qui, en tout cas, ne devrait pas passer par une position de blocage du budget de l'Espagne. « Ce que nous devons faire, c'est négocier et essayer de convaincre ceux qui proposent des options différentes, mais nous ne pouvons pas accepter un budget qui implique des coupes dans la PAC et des coupes dans l'aide à la cohésion », a-t-il conclu.