BRUXELLES, 19 déc. (EUROPA PRESS) –
Les États membres de l’Union européenne sont parvenus à un accord lundi pour appliquer un plafond de 180 euros par mégawattheure (Mwh) au prix des importations de gaz vers l’UE, comme l’a rapporté la présidence tchèque du Conseil, un accord que Enfin, l’Allemagne l’a soutenu, mais avec l’abstention des Pays-Bas et de l’Autriche, tandis que la Hongrie s’y est opposée.
« Enfin ! Nous venons de trouver un accord pour mettre en place un mécanisme qui facilite une correction des prix du gaz naturel s’ils flambent à nouveau », a déclaré la quatrième vice-présidente du gouvernement et cheffe de la Transition écologique dans un message sur les réseaux sociaux, Teresa Ribera .
Les ministres de l’Énergie des Vingt-Sept sont venus à cette réunion avec pour mandat de s’accorder sur le mécanisme de correction du marché, après l’ultimatum que les dirigeants européens leur ont lancé jeudi dernier afin de disposer d’un outil en 2023 pour éviter des flambées excessives de prix sur le marché européen. . L’absence d’unanimité entre les ministres a conduit la présidence tchèque à soumettre la proposition au vote, repartant à la majorité qualifiée.
Selon l’accord conclu, le mécanisme sera activé lorsque simultanément les 180 euros seront dépassés sur le marché européen pendant trois jours consécutifs et qu’il y aura une différence de prix de 35 euros par rapport aux marchés internationaux.
L’accord final réduit fortement la proposition de la Commission européenne qui plafonnait à 275 euros/Mwh le prix maximum du gaz, loin des objectifs de pays comme l’Espagne, la Belgique ou la Grèce, principaux promoteurs de la mesure.
Pour adoucir la position de l’Allemagne, les pays ont convenu d’introduire dans le règlement une évaluation volontaire pour les États membres qui pourra identifier les exceptions spécifiques prévues dans la législation environnementale de l’UE pour le développement des énergies renouvelables.