Les négociateurs de l’UE et du Mercosur se réuniront la semaine prochaine pour faire avancer le déblocage de l’accord

BRUXELLES, le 27 septembre (EUROPA PRESS) –

Les négociateurs en chef de la Commission européenne et du Mercosur se réuniront la semaine prochaine pour tenter d’avancer vers le déblocage de l’accord de libre-échange, auquel le bloc européen veut ajouter une déclaration renforçant les garanties environnementales pour surmonter les réserves de pays comme la France. le Cône Sud, il a été perçu comme une « menace » de la part de l’UE.

La réunion aura lieu les 3 et 4 octobre à Brasilia, selon ce qu’ont indiqué des sources communautaires à Europa Press, dans le but « d’examiner la réponse » que les pays du Mercosur – Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay – ont présentée il y a quelques années. semaines jusqu’à la dernière offre de l’exécutif communautaire.

Bien que les parties aient annoncé en juillet 2019 avoir conclu un accord de libre-échange entre les deux régions, l’accord est bloqué par des désaccords sur les questions environnementales, notamment avec le Brésil sous le mandat de Jair Bolsonaro, mais aussi par des divisions au sein même de l’Union.

Bruxelles, qui parle au nom des Vingt-Sept en matière de politique commerciale, a présenté en mai de cette année sa proposition de déclaration pour avoir de plus grandes garanties en matière de lutte contre la déforestation et de protection de l’environnement.

Le Mercosur, pour sa part, a présenté sa contre-offre formelle début septembre, mais déjà lors du sommet des dirigeants de l’UE et de l’Amérique latine en juillet dernier, ils ont clairement exprimé leur malaise face à un texte qu’ils considèrent comme une « menace » de sanctions s’ils le font. ne sont pas conformes aux normes européennes les plus strictes.

Malgré leurs divergences, les deux régions partagent l’ambition de parvenir à un accord qui sauve le pacte de libre-échange avant la fin de 2023 et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exprimé dans un récent discours devant le Parlement la volonté de l’Union européenne de conclure l’accord de libre-échange. négociations « avant la fin de l’année ».

Cependant, le président du Paraguay, Santiago Peña, est allé plus loin cette semaine et a déclaré dans une interview au ‘Financial Times’ que s’il n’y avait pas d’accord d’ici le 6 décembre (date à laquelle ce pays succédera au Brésil dans le mandat tournant), présidence du Mercosur) est favorable à une « rupture » des négociations.