CORDOBA, 31 août (EUROPA PRESS) –
La Réunion informelle des ministres (RIM) de l’Agriculture de l’Union européenne (UE), qui se tiendra du 3 au 5 septembre à Cordoue, dans le cadre de la présidence espagnole de l’UE, abordera les nouvelles technologies au service de l’alimentation. production , avec des thèmes connexes tels que la sécheresse, l’eau, les produits phytosanitaires et les engrais, tandis que « Cordoue sera projetée vers le reste de l’Union européenne et le monde, car pendant trois jours elle sera la capitale agroalimentaire non seulement de l’Europe, mais aussi la capitale politique de l’Union européenne ».
C’est ce qu’a souligné jeudi le ministre par intérim de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, dans deux interviews dans l’émission « Hoy por hoy Córdoba », sur Cadena SER, et sur « Más de uno Córdoba », sur Onda Cero. où il a précisé que la réunion portera sur « un thème fondamental pour la discussion des prochains mois et années, à savoir les nouvelles technologies appliquées à la production alimentaire ».
À cet égard, Planas a affirmé que la sécheresse sera abordée, car « c’est l’un des aspects dans lesquels l’application de nouvelles technologies pour la production agroalimentaire doit être prise en compte », tout cela « à un moment clair de le changement climatique et ce n’est plus un problème d’avoir, comme avant, des périodes de sécheresse qui pouvaient survenir tous les huit ou dix ans », car « dans ce cas, les sécheresses et les températures élevées se produisent de manière plus intense et plus rapprochée ».
Dans ce contexte, il a défendu « la lutte contre le changement climatique » et « l’adaptation » à « un contexte de baisse des précipitations et de moindre disponibilité de l’eau », car « nous devons continuer à vivre et à produire la nourriture nécessaire à l’ensemble de la population », d’où « dans ce contexte, il est absolument nécessaire de rechercher de nouvelles techniques » qui seront discutées lors de cette réunion.
En ce sens, il considère que « nous devons éviter les pertes d’eau et mieux utiliser ce qui est disponible », ainsi que « utiliser l’eau régénérée, recyclée et purifiée provenant de l’usage urbain et utilisable, ainsi que la possibilité de dessalement ».
Le ministre a ainsi préconisé « non seulement d’utiliser l’irrigation de précision, mais aussi d’éviter les pertes et d’utiliser des sources alternatives, l’eau régénérée ou le dessalement », tout en soulignant qu’« il n’y a pas de solution magique et celui qui promet de l’eau sans plus tarder s’engage acte de démagogie ».
« UNE ALIMENTATION PLUS NATUREL »
En outre, le ministre a indiqué que « la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires et d’antibiotiques dans l’alimentation animale et comment parvenir à une alimentation plus naturelle » sera analysée, en plus d’évoquer « les écorégimes de la PAC, qui sont très importants pour préserver l’environnement naturel et continuer à produire de la nourriture », et « les nouvelles techniques d’édition génétique », avec « la possibilité d’intervenir dans la production végétale avec des techniques qui permettent d’augmenter la productivité, de réduire la consommation d’eau et d’utiliser moins ou moins de produits phytosanitaires et d’engrais ».
En outre, il a indiqué que les ministres de l’Agriculture auront lundi matin « des échanges et des discussions avec des chercheurs qui projetteront l’idée de Cordoue non seulement comme production agroalimentaire, mais comme innovation agroalimentaire ». Au cours de ces trois jours, des contacts auront lieu avec les appellations d’origine oléicoles et vitivinicoles de la province, avec l’Université de Cordoue et avec des centres de recherche, entre autres.
Parallèlement, il a vanté que « Cordoue a un nom pour elle-même, pour son histoire, sa culture, sa tradition, mais elle a aussi une réalité agroalimentaire très forte », car « les agriculteurs et les éleveurs et l’industrie agroalimentaire sont fondamentaux », mais « Il en va de même pour la recherche et l’enseignement », étant donné que « l’Université de Cordoue, tant l’École d’Ingénieurs Agronomes que la Faculté de Médecine Vétérinaire, ainsi que les centres de recherche sont très importants pour l’avenir du secteur ».
« RESPECT » DES MANIFESTATIONS
Interrogé sur les manifestations organisées par les organisations agricoles et d’autres groupes, Planas a déclaré qu’il les respectait et a affirmé que « Bruxelles ne nous opprime pas, mais nous soutient », avec des aides à l’agriculture et à l’élevage, de sorte que « si nous ne le faisons pas, la Politique Agricole Commune (PAC) existait, il faudrait la créer ».
« Et du point de vue des pays tiers, nous sommes une puissance agroalimentaire », a-t-il souligné, soulignant « le solde positif des exportations ». Il estime donc que « nous ne devons pas avoir peur de l’avenir » et a déclaré comprendre « les préoccupations du secteur » et les partager.
Dans ce sens, il estime qu' »il y a des questions pour l’avenir », comme celle de « comment pouvoir continuer à produire dans des circonstances compliquées, comme celles dérivées de la guerre en Ukraine et des températures élevées et des faibles précipitations ». « , défendant dans ce cas l’aide directe de l’Exécutif central, étant « des instruments de soutien dans cette situation difficile ».
Il a néanmoins déclaré qu’il « respecte pleinement la liberté de manifestation et de présentation des questions, mais que des travaux sont déjà en cours, non seulement de la part du gouvernement espagnol, mais aussi de l’Union européenne, pour répondre aux besoins d’un secteur stratégique », comme le secteur agroalimentaire », auquel il a ajouté que « les manifestants des deux groupes répondent aux deux extrêmes des visions que nous avons du monde de la production agricole ».