Les ingénieurs informaticiens qualifient de « succès » l’accord de l’UE visant à réglementer l’intelligence artificielle

Le Conseil général des écoles professionnelles d’ingénierie informatique a qualifié de « succès » l’approbation par l’Union européenne (UE) d’un accord visant à établir les premières règles permettant de limiter les risques de l’intelligence artificielle (IA), alors qu’il a célébré Le « leadership » de l’Espagne dans ce processus, comme l’affirme l’organisation dans un communiqué.

« Nous nous félicitons du fait que c’est l’UE qui a fait un pas en avant en matière de réglementation dans un domaine aussi important, avec le poids spécifique et le leadership que notre pays, qui assure la présidence (de l’UE), a en ce moment », a souligné l’entité.

L’association professionnelle a également évalué que l’accord est conforme à son code de déontologie et à l’ensemble des principes éthiques défendus par l’entité.

« Bien que nous soyons très satisfaits de cette réussite en termes de réglementation, nous tenons à souligner que l’ingénierie informatique, qui est essentielle et constitue la base du développement de l’intelligence artificielle, n’est pas encore réglementée dans notre pays, ce qui représente une exception dans l’ensemble de l’ingénierie en Espagne », a précisé l’association.

ACCORD « HISTORIQUE »

Vendredi dernier, les négociateurs du Parlement européen et du Conseil (gouvernements) ont réussi, après plus de 35 heures de négociations, à conclure un accord « historique » pour établir les premières règles permettant de limiter les risques de l’intelligence artificielle.

« Accord ! », a écrit sur les réseaux sociaux le commissaire chargé de l’industrie et des services numériques, le Français Thierry Breton, accompagné d’un graphique soulignant que l’UE est la seule région au monde à disposer d’une réglementation de ce type.

Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil ont entamé mercredi dernier ce qui était appelé le dernier cycle de dialogue pour un accord qui n’a finalement abouti qu’à la fin de vendredi dernier, après avoir surmonté les derniers obstacles concernant la surveillance biométrique et l’utilisation par le forces de sécurité.

Une autre clé était de savoir comment introduire des règles spécifiques pour les modèles fondateurs, tels que les plateformes ChatGPT ou Dall-E, qui sont apparues après que la Commission européenne a présenté sa première proposition de règlement, c’est pourquoi ce chapitre a été développé au cours des négociations. .

L’objectif de la nouvelle réglementation européenne est d’établir des normes de sécurité et des droits fondamentaux qui empêchent que la technologie soit utilisée à des fins répressives, manipulatrices ou discriminatoires, mais sans la traduire par une hyperréglementation qui entrave la compétitivité de l’Union européenne.