MADRID, le 19 mars (EUROPA PRESS) –
Les gestionnaires de fonds mondiaux interrogés par Bank of America (BofA) pour son enquête de mars ont entrepris une rotation des actions vers les marchés émergents (la plus forte augmentation de l'allocation depuis avril 2017), l'Union européenne (la part la plus importante depuis juin 2020) et le secteur financier pour au détriment des États-Unis, de la technologie et de la consommation discrétionnaire.
Dans l’ensemble de l’économie, les attentes en matière de croissance mondiale sont à leur plus haut niveau depuis deux ans alors que les risques de récession se dissipent, ce qui se traduit par des niveaux d’appétit pour le risque jamais vus depuis novembre dernier.
De même, deux tiers des personnes interrogées estiment qu'une récession est « improbable » dans les douze prochains mois, tandis que le consensus, avec 62 % des dirigeants, prévoit un « atterrissage en douceur », tandis que 23 % estiment qu'il n'y aura même pas de récession. un atterrissage (en octobre 2023, 5% l'avaient détenu) et seulement 11% parient sur un atterrissage « fort » (30% ont maintenu cette position en octobre dernier).
Concernant la politique monétaire, 84% s'attendent à une baisse des taux à court terme au cours des douze prochains mois, 40% s'attendent à une baisse des rendements obligataires (ils étaient de 62% en décembre 2023), tandis que l'inflation est considérée comme le principal risque extrême par 32% des gérants, vient ensuite la géopolitique, avec 21%.
En revanche, 41% des personnes interrogées anticipent une amélioration de la croissance des bénéfices des entreprises, la donnée la plus optimiste depuis janvier 2022.