ROME, le 9 avril (EUROPA PRESSE) –
La Commission des conférences épiscopales de l'Union européenne (COMECE) a exprimé son rejet de l'inclusion par l'Union européenne de l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux, une décision qui sera votée au Parlement européen par les pays membres ce jeudi.
« L'avortement ne peut jamais être un droit fondamental. Le droit à la vie est le pilier fondamental de tous les autres droits de l'homme, en particulier le droit à la vie des plus vulnérables, fragiles et sans défense, comme l'enfant à naître dans le ventre de sa mère. La mère, la les émigrés, les personnes âgées, les handicapés et les malades », affirment les prélats européens dans une déclaration adressée aux membres du Parlement européen, aux évêques de .
En ce sens, ils défendent que la Charte des droits fondamentaux de l'UE « ne peut pas inclure des droits qui ne sont pas reconnus par tous et qui divisent ». « Il n'existe pas de droit à l'avortement reconnu dans le droit européen ou international, et la manière dont cette question est traitée dans les constitutions et les lois des États membres varie considérablement », préviennent-ils.
En outre, ils assurent que la promotion des femmes et de leurs droits « n'est pas liée à la promotion de l'avortement ». « Nous œuvrons pour une Europe où les femmes peuvent vivre leur maternité librement et comme un don pour elles-mêmes et pour la société et où être mère ne constitue en aucun cas une limitation à la vie personnelle, sociale et professionnelle », soulignent-elles.
En ce sens, ils regrettent que l'avortement « va dans le sens inverse de la promotion réelle des femmes et de leurs droits » et soulignent également que cette pratique « ne pourra jamais » être un droit fondamental.
Les évêques européens font écho au nouveau document préparé par le Dicastère pour la doctrine de la foi, publié ce lundi, qui identifie l'avortement, l'euthanasie ou l'idéologie du genre comme des menaces à la dignité humaine.
Pour l'épiscopat européen, comme l'affirme la Déclaration « Dignitas Infinita » – signée par le préfet du Dicastère, le théologien et cardinal argentin Víctor Manuel Fernández, et approuvée par le Pape le 25 mars – il faut l'affirmer « avec toute la force et Il est clair, même aujourd'hui, que cette défense de la vie à naître est étroitement liée à la défense de chacun des autres droits de l'homme.