BRUXELLES, 25 (EUROPE PRESS)
Des représentants du gouvernement des États-Unis et du Service d’action étrangère de l’Union européenne sont au Kosovo dans le cadre des contacts pour résoudre les tensions dans la région en raison de la controverse sur les plaques d’immatriculation, après les négociations à Bruxelles entre le président serbe Aleksandar Vucic et le Premier ministre kosovar Albin Kurti n’ont pas progressé sur cette question.
Lors d’un voyage conjoint, le secrétaire d’État adjoint américain pour les Balkans, Gabriel Escobar, et l’envoyé spécial de l’UE pour le dialogue entre Belgrade et Pristina, Miroslav Lajcak, ont entamé des contacts avec les principaux acteurs de la région, avec La vue s’attachent à résoudre les tensions par l’application d’une loi selon laquelle les ressortissants de Serbie qui entrent au Kosovo doivent remettre leurs documents d’identité, à remplacer par d’autres délivrés à Pristina.
La loi controversée a été reportée d’un mois en raison des tensions générées dans la zone frontalière en juillet dernier, notamment des blocus organisés par la minorité serbe dans le nord du Kosovo. Tout cela jusqu’à la semaine prochaine, date à laquelle la règle entrerait techniquement à nouveau en vigueur le 1er septembre, si un accord entre Belgrade et Pristina n’est pas trouvé au préalable.
La visite des deux responsables a débuté mercredi par une rencontre avec le président kosovar, Vjosa Osmani, avec qui les représentants américains et européens ont évoqué « l’importance d’éviter de nouvelles tensions » dans le nord du Kosovo.
Plus tard, les diplomates ont rencontré Kurti, interlocuteur dans le dialogue facilité par l’UE, à qui Lajcak a souligné la nécessité d’assurer la liberté de mouvement dans la région et de chercher des moyens de faire avancer les pourparlers avec la Serbie.
L’agenda d’Escobar et Lajcak au Kosovo comprend également des rencontres avec l’opposition, avant lesquelles ils ont expliqué la situation du Dialogue avec Belgrade et les ont remerciés pour leur soutien à cette initiative. Entre-temps, avec les commandants de la mission de l’OTAN au Kosovo, ils ont pu recevoir des informations de première main sur la sécurité dans la région, après que l’Alliance atlantique a rappelé qu’elle était prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la stabilité au Kosovo, y compris un déploiement supplémentaire .
Après avoir quitté le Kosovo, le représentant européen s’est rencontré à Belgrade à Vucic, avec qui il a eu une conversation « difficile mais responsable », selon les mots de Lajcak lui-même. Parmi les messages qu’il lui a transmis figure un appel à l’application de l’accord de 2011 sur la libre circulation.