MADRID, 17 novembre (EUROPA PRESS) –
Les ordres des avocats de Madrid (ICAM) et de Barcelone (ICAB) ont réclamé ce vendredi, dans le cadre du premier Sommet du droit de l’Union européenne pour les professionnels de l’Union européenne, organisé à la Galerie des Collections Royales, une nouvelle loi d’assistance juridique gratuite pour surmonter les « lacunes » qui, selon lui, présentent la réglementation actuelle.
Parmi les nombreuses séances organisées au cours de cette journée et demie de débats, celle de vendredi a été consacrée aux différents systèmes de justice libre qui existent dans l’Union européenne, avec une attention particulière au système espagnol, à ses problèmes et à ses besoins de changement, selon L’organisation a fait rapport par le biais d’un communiqué.
Modéré par la représentante de l’ICAM, Lola Fernández, le doyen de l’Ordre des Avocats de Barcelone, Jesús Sánchez, y a participé ; l’adjoint de l’ICAM responsable du Bureau Shift, Juan Manuel Mayllo ; le directeur général du CGAE, José Antonio Perales, et l’avocat du barreau de Bordeaux, Antonio Garnier.
Depuis l’ICAB, Sánchez a déploré « l’asymétrie » qui se produit en Espagne, avec « des communautés autonomes dans lesquelles les salaires sont mieux payés que dans d’autres », et le « déficit budgétaire » avec lequel les administrations publiques paient dans le monde entier. par des professionnels de Shift.
Il a également réclamé un Pacte pour la Justice et, surtout, une nouvelle loi sur l’assistance judiciaire gratuite, car « la loi de 96 est un procès qui ne convient plus, qui est devenu obsolète ». « Une nouvelle loi sur la liberté de la justice est essentielle et répond véritablement aux besoins actuels de ce pays », a-t-il insisté.
AXES DU PROCHAIN CYCLE POLITIQUE EUROPÉEN
Dans le cycle qui débutera l’année prochaine après les élections au Parlement européen, le défi géopolitique, la transformation numérique et la transition écologique, la compétitivité et la croissance économique, la migration et l’État de droit seront les axes sur lesquels il tournera. Agenda stratégique et institutionnel européen, comme l’a déclaré le directeur général du service juridique de la Commission européenne, Daniel Calleja, lors de la séance de clôture du Sommet.
Avec le président de la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC), Cani Fernández, et l’ancienne ministre des Affaires étrangères Ana Palacio, ils ont abordé les défis et les priorités du prochain agenda européen, tant dans le domaine des sanctions, de l’énergie , numérique ou climatique.
Calleja a prévenu que l’État de droit « va être très important » face au futur élargissement, car « pour la première fois, les pays candidats seront intégrés dans les rapports annuels que la Commission prépare sur ce sujet ».
Pour sa part, l’ancienne ministre espagnole a évoqué les défis auxquels est confrontée l’Union européenne, qui vont de la « première guerre systémique depuis 1945 sur le territoire européen », en référence à l’Ukraine, à « l’industrialisation de l’immigration clandestine », en passant par la technologie. ou un défi politique, et qui aboutissent finalement « à la nécessité de défendre l’État de droit ».
Enfin, dans son discours, la présidente de l’Autorité espagnole de la concurrence a passé en revue les principales réalisations de l’agenda européen, puis a avancé les principaux défis qui nous attendent pour le prochain cycle.
Parmi eux, Fernández a évoqué les difficultés qu’il y aura à atteindre, « sans fermer les marchés », l’autonomie stratégique « tellement réclamée par les citoyens européens ».
UNE ÉCONOMIE « PLUS RÉSILIENTE »
Par ailleurs, en référence à la loi sur les marchés numériques, le président de la CNMC a souligné comment la concurrence et la régulation du marché ont contribué à générer une économie plus résiliente en Europe, après avoir fait face à de nombreux défis tels que les défaillances du marché qui doivent être résolus avec le intervention de la régulation, même si la concurrence est toujours préférable.
L’État de droit comme fil conducteur À la fin du Sommet, le doyen de l’ICAM, Eugenio Ribón, et la vice-responsable du secteur international, Teresa Mínguez, ont dressé un bilan de la réunion qui a réuni plus d’une centaine de personnes. des juristes internationaux pour rapprocher le droit communautaire des professionnels du secteur juridique dans une perspective transversale.
Au cours des 20 séances organisées, comme l’a rappelé le doyen, certains des sujets qui marqueront l’avenir de l’Union ont été débattus, depuis des questions aussi récentes que la régulation de l’intelligence artificielle ou le Green Deal européen jusqu’à l’impact de la jurisprudence du Cour de Justice de l’UE dans la consolidation des droits de citoyenneté européenne.