MADRID, 17 novembre (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement écossais a exposé ce vendredi ce qu’il envisage pour l’hypothétique processus d’adhésion à l’Union européenne en cas d’indépendance, estimant que le territoire pourrait être intégré « facilement » et « rapidement » dans le bloc communautaire compte tenu de l’équivalence au niveau législatif et Valeurs communes.
« Escocia tiene mucho que ofrecer a la UE. Integrarse a la UE como país independiente es la mejor manera de colaborar en los retos y oportunidades compartidos », arranca el séptimo documento publicado por el Ejecutivo escocés para examinar el escenario futuro en caso de secesión de Royaume-Uni.
Les Écossais avaient déjà dit « non » à cette possibilité lors du référendum de 2014, mais c’est précisément le Brexit qui a conduit les indépendantistes à exiger une seconde consultation à Londres. Le gouvernement central britannique a catégoriquement rejeté cette possibilité, dans une thèse partagée par les conservateurs et les travaillistes.
En cas d’indépendance, l’Écosse demanderait « le plus tôt possible » à réintégrer le club communautaire, une mesure sans précédent étant donné qu’il n’y a jamais eu de réintégration. Bien qu’il s’agisse d’un processus « fondé sur le mérite », pour lequel il n’y a pas de calendrier précis, l’Écosse estime qu’elle « est bien placée pour avancer rapidement », notamment parce qu’il existe déjà une ligne directrice générale au niveau législatif, et rappelle que l’Autriche , la Finlande et la Suède ont achevé le processus en moins de deux ans.
Pour l’Écosse, un nouveau front s’ouvrirait également aux frontières, alors que le trafic de personnes et de marchandises était justement l’un des principaux obstacles aux négociations post-Brexit. « Une Écosse indépendante chercherait à s’entendre et à développer le type de frontière qui convient le mieux à nos circonstances et à nos besoins ainsi qu’à ceux de nos partenaires de l’UE et du reste du Royaume-Uni », souligne le gouvernement.
Le ministre en chef de l’Écosse, Humza Yousaf, a toutefois atténué son discours face à la dureté de son prédécesseur, Nicola Sturgeon, qui était allé jusqu’à présenter les prochaines élections comme un plébiscite secret. Yousaf a promis d’organiser un second référendum si le Parti national écossais (SNP) remporte la majorité des sièges aux prochaines élections générales britanniques, pour lesquelles il n’y a toujours pas de date.