OVIEDO, 19 juillet. (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement des Asturies, par l'intermédiaire du ministère de la Santé, coordonne ce semestre la représentation des communautés autonomes dans le domaine de la santé du Conseil de l'emploi et des affaires sociales (EPSCO) de l'Union européenne, sous la présidence de la Hongrie.
Cet organisme s'efforce d'augmenter les niveaux d'emploi et d'améliorer les conditions de vie et de travail, garantissant ainsi un degré élevé de protection de la santé humaine et des consommateurs dans l'UE.
La coordination impliquera la participation du ministère de la Santé aux réunions du Conseil des ministres de la Santé de l'Union européenne. Il y aura également une représentation technique aux réunions des groupes de travail tenues, afin d'informer toutes les communautés des enjeux discutés et des accords adoptés. La Principauté, qui succède à la Navarre, avait déjà assumé cette responsabilité en 2005 et 2014.
Un Conseil des ministres de la Santé est prévu ce semestre, plus précisément le 3 décembre. Lors de cette session, la Principauté sera la communauté chargée de transférer le positionnement convenu avec le reste des autonomies.
Il y a deux domaines de travail : la santé publique et la pharmacie. Sous la coordination asturienne, plusieurs réunions des deux groupes auront lieu, qui, en général, se déroulent pendant des jours consécutifs. Dans le cas de la coordination de Navarre, 42 jours de travail ont été réalisés par les deux équipes.
Pour cette tâche, les Asturies disposeront d'un représentant à Bruxelles et du soutien de la délégation permanente dans la capitale belge (Reper), de la Direction générale de l'action extérieure et de la Direction générale des affaires européennes du ministère des Finances et des Fonds européens.
La réglementation européenne établit que les États membres ont pleine compétence pour définir leurs politiques de santé. De son côté, le Conseil, en collaboration avec le Parlement européen, adopte des actes législatifs relatifs à la qualité et à la sécurité des organes et du sang humains, aux droits des patients dans le cadre des soins transfrontaliers et à la qualité et à la sécurité des médicaments et des dispositifs médicaux.