Les 27 tenteront de définir des mesures pour soutenir les investissements dans l’UE face à des rivaux comme la Chine et les États-Unis.

Le siège de l’AMLA, pour laquelle Madrid se bat, sera connu juste avant la réunion

Les ministres de l’Économie et des Finances de l’Union européenne tenteront d’identifier une série de mesures qui stimuleront l’investissement communautaire et la compétitivité face à des rivaux comme la Chine ou les États-Unis lors d’une réunion informelle qui aura lieu ce vendredi et samedi à Gand (Belgique). , dans le cadre de la présidence belge du Conseil.

Auparavant, entre jeudi soir et vendredi matin, on saura quel sera le siège de la nouvelle Autorité européenne de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AMLA), pour laquelle Madrid se bat contre huit autres villes, après un vote auquel participeront des représentants du Conseil et du Parlement européen.

Avec cette nouvelle débutera la réunion informelle des ministres, dont l’objectif, comme l’ont expliqué des sources communautaires, est de parvenir à un accord politique pour établir une liste exhaustive d’actions concernant l’architecture des marchés des capitaux de l’UE qui inclut la suppression des barrières et le développement. d’un système de surveillance réglementaire intelligent et adapté à ses objectifs.

Il vise également à garantir l’accès des entreprises au financement dont elles ont besoin pour se développer et rester compétitives dans l’UE, afin de les empêcher d’émigrer vers d’autres territoires plus attractifs, en plus de générer des incitations et de l’intérêt pour les citoyens et les petits investisseurs.

Cette première approche de la définition de ces espaces communs lancera le processus de réflexion et de dialogue des ministres avec les agents concernés et abordera les améliorations de l’architecture institutionnelle, du financement des entreprises et de l’accès aux marchés des capitaux pour la rédaction d’une déclaration prévue pour adoption en Mars.

Même si la discussion se déroulera dans le cadre de l’Eurogroupe, l’organe qui rassemble les ministres de la zone euro, elle se déroulera dans un format inclusif et tiendra compte des contributions des Vingt-Sept, qui demanderont aux La Commission européenne a ressorti des élections de juin que ces mesures faisaient partie du programme institutionnel.

La décision finale sur la feuille de route politique reviendra au prochain Exécutif, mais des sources communautaires ont souligné qu’il est généralement « assez utile » d’offrir une indication du « terrain fertile » pour présenter de nouvelles propositions législatives.

Les conversations se poursuivront également dans le cadre de la réunion des ministres dans le cadre d’Ecofin – qui réunit toujours les 27 ministres -, au cours de laquelle ils partageront des stratégies d’éducation financière et suggéreront des initiatives que la Commission elle-même peut adopter pour l’améliorer.

Lors de l’Ecofin informel, au-delà de l’éducation financière, deux autres débats majeurs seront organisés sur l’avenir de la Banque européenne d’investissement (BEI) – présidée par l’ancienne ministre de l’Économie Nadia Calviño – et sur le rapport sur l’avenir de la compétitivité de l’UE. dans lequel travaille l’ancien Premier ministre italien Mario Draghi pour le compte de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.