Les 27 se sont donné jusqu’à lundi pour régler les différends « techniques » sur le plafonnement du prix du gaz

BRUXELLES, le 13 déc. (EUROPA PRESS) –

Les ministres de l’énergie de l’Union européenne (UE) se sont donné jusqu’à lundi prochain pour régler leurs différends « techniques » sur le plafonnement du prix du gaz et éviter ainsi de laisser ce jeudi aux dirigeants le soin de débloquer la mesure, puisque cela ils sont susceptibles d’aborder les difficultés lors du débat sur l’énergie.

La plupart des ministres espèrent parvenir à un accord réconciliant les positions entre les pays qui, l’Espagne en tête, considèrent un plafond trop élevé comme « inabordable » et ceux qui refusent de revoir le plafond à la baisse de peur que cela ne nuise à la sécurité d’approvisionnement. , menée par l’Allemagne et les Pays-Bas.

Bien que l’accord ait échoué, la troisième vice-présidente et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera, a souligné des « avancées importantes » pour pouvoir concevoir un mécanisme de correction du marché admissible pour toutes les capitales.

Après une réunion que Ribera a qualifiée de « très intense », il est devenu clair que le point le plus « sensible » est le prix maximum lui-même, puisqu’il inquiète, d’une part, le bloc qui considère toujours la dernière limite proposée comme « très élevé ». , de 200 euros par mégawattheure (MWh), comme c’est le cas de l’Espagne, qui continue de défendre un plafond variable, et d’un autre, à ceux qui y voient un risque pour l’approvisionnement.

Concernant l’éventuel transfert des discussions au sommet de ce jeudi, le ministre a indiqué qu’il s’agit d’un point qui « n’est pas prévu à l’ordre du jour », même si rien n’empêche qu’il soit débattu compte tenu de sa pertinence pour que les dirigeants tentent de lui donner un « coup de pouce politique ».

« Bien sûr, les dirigeants ont le droit de décider de quoi parler, mais nous attendons un accord final lors du conseil formel lundi », a souligné, dans la même ligne, le ministre de l’Industrie et du Commerce de la République tchèque, Jozef Síkela .

Par ailleurs, bien qu’il ait reconnu l’équilibre « fragile » qu’impliquait une intervention pour la première fois sur le marché mondial de l’énergie, bien qu’il ait confirmé qu’il avait de « bons sentiments » en vue de parvenir à un accord lundi prochain, qui était également  » fermer » aujourd’hui.

De même, le ministre italien de la Transition écologique, Gilberto Pichetto Fratin, a conditionné l’accord à la rencontre de lundi prochain, qui aura pour point principal le plafonnement des prix, comme l’a confirmé son homologue néerlandais, Rob Jetten, pour qui le problème de mécanisme est « comment est-il activé et à quel prix ».

Ainsi, lundi serait, en principe, la dernière occasion pour les ministres de parvenir à un accord limitant le prix du gaz sur le marché de l’UE, puisque l’intention des Vingt-Sept est qu’il entre en vigueur dès le 1er janvier.

Outre ce blocus, deux autres réglementations sont en jeu que la délégation espagnole conditionne, entre autres, à un paquet commun avec un plafonnement du prix du gaz : les achats en commun et l’accélération des permis d’énergies renouvelables.