Le Venezuela qualifie de « trompeuse » la décision de l'UE de retirer certaines sanctions

MADRID, le 13 mai. (EUROPA PRESSE) –

Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Yván Gil, a minimisé ce lundi la décision de l'Union européenne de lever les sanctions contre plusieurs membres du Conseil national électoral (CNE) et a assuré qu'il s'agissait d'un geste « trompeur », depuis Caracas envisage seulement la suppression totale de toutes les punitions.

Les Vingt-Sept ont décidé d'alléger les sanctions contre le président du CNE, ainsi que trois anciens membres de cet organe, dans le cadre des efforts visant à organiser des élections présidentielles « inclusives et compétitives » le 28 juillet. Le président Nicolas Maduro cherchera alors à être réélu.

Igualmente, el bloque ha decidido prorrogar el resto de sanciones que mantiene contra Venezuela por un período más corto, esto es hasta el 10 de enero de 2025, coincidiendo con la fecha marcada para la toma de posesión del presidente electo venezolano que salga de las urnas en juillet.

Gil a profité d'un discours prononcé devant le Groupe des Amis de la Charte des Nations Unies pour se concentrer sur l'extension de la plupart des sanctions contre le Venezuela, « simplement pour non-respect des décisions du bloc européen ». En ce sens, il a critiqué le fait que, « de manière trompeuse », l'UE souhaite « soi-disant envoyer un signal de bonne foi ou de soulagement ».

« Nous rejetons toute sanction contre le Venezuela et quiconque les applique est un acteur hostile », a souligné Gil, qui a qualifié ce type de mesures de « criminelles ». Cependant, il a souligné que ni les États-Unis ni leurs « satellites » en Europe ne mettront en œuvre « la théorie du changement de régime » au Venezuela : « Ils n’y sont pas parvenus et n’y parviendront pas ».