MADRID, 15 octobre (EUROPA PRESS) –
La participation aux élections législatives qui se déroulent ce dimanche en Pologne a atteint 22,59 pour cent à midi, soit quatre points de plus que les élections de 2019 à ce stade, un signe évident de l’importance des élections qui définiront les relations du pays avec l’Union européenne et sa position. sur la guerre en Ukraine.
Le chef de l’opposition et candidat de la Plateforme civique, Donald Tusk, a déjà voté, tout comme le Premier ministre et chef du gouvernement du parti Liberté et Justice (PiS), Mateusz Morawiecki, dont le parti est en tête des sondages, mais qui aura probablement besoin d’un partenaire junior de la coalition pour former un gouvernement. L’ancien Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, considéré comme leader de facto du pays et président du PiS, n’a pas encore voté, rapporte le journal ‘Wyborzca’.
Pendant ce temps, l’afflux d’électeurs se poursuit dans des élections qui s’attendent à une forte participation, compte tenu du 18,1 enregistré en 2019 à ce stade.
Ces élections surviennent après des années de tensions entre Bruxelles et Varsovie sur la politique judiciaire et d’immigration, dans un contexte de soutien décroissant à la guerre en Ukraine représenté par la croissance dans les sondages de la coalition ultra-conservatrice connue sous le nom de Confédération, un possible acteur crucial dans cette affaire. … des négociations ultérieures pour former un gouvernement.
La guerre en Ukraine a caractérisé la longue confrontation entre Kaczynski et Tusk au cours de la campagne, qui a atteint des niveaux d’hostilité féroce, sur fond d’accusations mutuelles de trahison. Tous deux ont utilisé leur ennemi commun, la Russie, pour accuser leur rival d’affaiblir l’esprit national au profit du président russe Vladimir Poutine.
À tout ce panorama, il faut ajouter le référendum de quatre questions approuvé l’été dernier et dont la quatrième question expose clairement la position du gouvernement polonais sur la migration : « Soutenez-vous l’admission de milliers de migrants illégaux du Moyen-Orient et d’Afrique conformément avec le mécanisme de relocalisation forcée imposé par la bureaucratie européenne ?
Le plébiscite, critiqué par Plateforme civique comme exemple de distorsion, demande également aux citoyens leur avis sur la vente de biens nationaux à des entités étrangères, le relèvement de l’âge de la retraite à 67 ans ou l’élimination de la barrière frontalière surélevée avec la Biélorussie. une mesure de protection contre l’allié de Poutine pendant la guerre.