VALÈNCIA, 4 février. (EUROPA PRESS) –
Le porte-parole agricole du Groupe parlementaire populaire de Les Corts (GPP), Luis Martínez, a exigé que le gouvernement « revendique devant l’Union européenne la libre circulation des produits agroalimentaires espagnols » car « l’exportation d’agrumes et d’autres produits agricoles valenciens les produits sont touchés par le conflit français ».
Le GPP a présenté une initiative parlementaire dans laquelle, face au conflit français, il demande que « les agriculteurs de la Communauté valencienne et les transporteurs soient protégés et non abandonnés », a indiqué le groupe dans un communiqué.
« Au cours des dernières semaines, nous avons été confrontés à des attaques de la part d’agriculteurs français en raison du transit de produits agricoles espagnols sur les routes de France », a déclaré le député.
« L’exportation d’agrumes et d’autres produits agricoles valenciens est affectée parce que les produits n’arrivent pas à destination avec les conséquences économiques que cela entraîne », a-t-il assuré.
Le député « populaire » a souligné que la Communauté valencienne est « le plus grand producteur d’agrumes d’Espagne, dont elle consacre un pourcentage très élevé à l’exportation, et fait de l’Allemagne et de la France les principaux marchés d’exportation car les fruits et les noix. L’épicerie est son principal produit exporté (46,4 pour cent de ses exportations agroalimentaires).
« Nous exportons des produits agroalimentaires pour une valeur de plus de 8 milliards d’euros, ce qui représente 13,2% du total national », a-t-il précisé.
Martínez a souligné que les agriculteurs valenciens et espagnols « respectent la réglementation, qui est la même réglementation européenne qui s’applique aux agriculteurs français, donc ils ne constituent pas une concurrence déloyale comme le sont les importations en provenance d’autres pays tiers ».
« Compte tenu de la situation à laquelle nous assistons, le gouvernement central n’a pris aucune défense des agriculteurs et des transporteurs espagnols auprès du gouvernement français et des autorités de l’Union européenne », a-t-il conclu.