ALGECIRAS (CADIX), 31 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –
Le président de l’Autorité Portuaire de la Baie d’Algésiras (APBA), Gerardo Landaluce, participe cette semaine à l’Assemblée Générale et à la Conférence Annuelle de l’Organisation Européenne des Ports Maritimes (ESPO), où il soulignera le rôle joué par les ports de le Sud du continent sur la nécessité et l’opportunité de redéfinir les politiques de voisinage entre l’Europe et l’Afrique.
Comme l’indique l’APBA dans une note, Landaluce interviendra à la clôture de la conférence qui aura lieu les 1er et 2 juin dans la ville portuaire de Brême (Allemagne), dans laquelle il analysera les questions abordées tout au long de la conférence avec les coordinateur européen du réseau des autoroutes de la mer du RTE-T, Kurt Bodewig ; le directeur général du département de la mobilité et des transports (DG MOVE) de la Commission européenne, Herald Ruijters ; le PDG de Northseaport, Daan Schalck ; et des parlementaires européens comme Tom Berendsen, récemment nommé porte-parole de l’initiative de construction d’une stratégie portuaire européenne.
Après l’Assemblée générale prévue ce mercredi, se déroulera jeudi 1er et vendredi 2 juin la 19e édition de la conférence annuelle de l’ESPO, qui se tiendra cette année sous le slogan « Ports européens, alliés dans la course vers un avenir zéro émission ». ‘.
La rencontre réunira les patrons des principaux ports et des représentants et experts du secteur en Europe, qui discuteront des enjeux climatiques pour les opérations portuaires et les chaînes logistiques, de la transition verte et des nouvelles énergies ou encore des politiques dans lesquelles l’UE travaille au sein ce cadre, comme le programme Fit for 55, The Green Deal ou REpower EU*
Dans son discours, le président de l’APBA abordera également le traitement du système d’échange de quotas d’émission qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Le Parlement européen a approuvé le 18 avril le système dit d’échange de quotas d’émission (ETS), intégré dans le paquet réglementaire Fit for 55, dont l’objectif est d’atteindre une réduction de 55 % des émissions de CO2 d’ici 2030 par rapport à 1990.
Après les travaux parrainés par le Port d’Algésiras pour réorienter la première approche de la Commission européenne dans le but d’éviter les fuites de carbone, il a été possible d’introduire la modification de la définition du port d’escale ainsi qu’une période de deux ans pour surveiller les effets de la directive, a rappelé l’APBA.
Ainsi, a-t-il ajouté que pour la modification de la définition de Port d’escale, la Commission européenne définira cette année une liste de ports de transbordement hors UE (leur activité de transbordement doit représenter plus de 65% de leur trafic) qui se situent à moins à plus de 300 milles des ports européens, des emplois pour lesquels l’APBA a proposé à la Commission.