Le point sur l’économie mondiale, selon l’OCDE

  • Le PIB mondial augmentera de 2,7 % cette année et de 2,9 % en 2024, selon les prévisions de l’OCDE. L’inflation recule dans la plupart des grandes économies, mais les principaux moteurs de l’inflation restent tenaces. La baisse des salaires réels devrait se terminer cette année. La reprise est fragile et les gouvernements doit prendre des mesures en matière de politique budgétaire et de dépenses pour protéger les personnes vulnérables et soutenir la croissance.

L’économie mondiale montre des signes d’amélioration, mais la reprise sera faible, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ses dernières perspectives économiques prédisent Le PIB mondial augmentera de 2,7 % en 2023, avec une modeste amélioration de 2,9 % en 2024. La prévision pour cette année est le taux de croissance le plus bas depuis la crise financière mondiale, à l’exception de la pandémie. Toutefois, cette croissance inférieure à la tendance devrait s’accélérer progressivement tout au long de l’année prochaine à mesure que l’inflation se modérera et que les revenus réels se renforceront.

Les pressions inflationnistes sous-jacentes restent élevées…

Le taux d’inflation global dans les pays de l’OCDE devrait également poursuivre sa baisse, passant de 9,4 % en 2022 à 6,6 % en 2023 et 4,3 % en 2024. Cela est dû aux effets du resserrement des politiques monétaires ainsi qu’à la baisse des prix de l’énergie. Mais l’inflation sous-jacente – en supprimant l’impact des prix de l’énergie et de l’alimentation – continue de se montrer rigide, en partie en raison de la hausse des prix des services.

… et les ménages subissent la pression

Pour de nombreuses personnes, l’impact d’une inflation élevée et d’augmentations salariales modestes signifie que les salaires réels ont chuté en 2022. Cette baisse devrait se terminer en 2023, ce qui contribuera à faire face à la baisse des niveaux de revenu disponible des ménages.

Une reprise fragile

L’amélioration du climat économique repose toutefois sur des bases fragiles. La guerre en Ukraine demeure préoccupante et continuera d’avoir une incidence sur les prix mondiaux de l’énergie, entre autres facteurs. Et l’hiver relativement doux qui a compensé une partie de la hausse des prix de l’énergie l’année dernière pourrait bien ne pas se reproduire. optimisme naissant autour de l’économieles pressions inflationnistes et le resserrement des conditions financières signifient que de nouvelles perturbations sont probables cette année.

L’OCDE recommande trois mesures clés aux gouvernements pour soutenir la reprise.

Premièrement, ils doivent continuer à donner la priorité à la réduction de l’inflation, en ciblant les pressions inflationnistes sous-jacentes par des politiques monétaires restrictives. Cela peut nécessiter de nouvelles hausses d’intérêt dans certaines économies où l’inflation sous-jacente est persistante, note l’organisation. Deuxièmement, à mesure que les prix des denrées alimentaires et de l’énergie baissent, les interventions fiscales et les coussins pour soutenir les ménages pendant la crise du coût de la vie doivent être davantage ciblés sur les plus vulnérables. . Et troisièmement, les dépenses qui soutiennent la croissance devraient être prioritaires, parallèlement aux réformes structurelles visant à stimuler l’offre. Cela contribuera à faire face aux niveaux élevés de la dette publique et des déficits budgétaires. Les pressions sur les dépenses à plus long terme dues au vieillissement de la population et à la transition verte, par exemple, devront également

à aborder.