Le Parlement moldave soutiendra les sanctions de l’UE contre la Russie

MADRID, le 24 juin. (EUROPA PRESS) –

Le président du Parlement moldave, Igor Grosu, a indiqué que la chambre soutiendrait les sanctions que l’Union européenne imposera à la Russie en réponse à son invasion de l’Ukraine, après avoir reçu jeudi le statut de candidat au bloc européen.

Comme l’a reconnu Grosu dans une interview pour la chaîne de télévision Moldova 1, avoir reçu le statut de candidat à l’Union européenne implique aussi ce type de solidarité avec les décisions de Bruxelles.

« Nous serons solidaires de l’Union européenne. Tant le statut que notre aspiration à l’Europe nous obligent à rester solidaires. Le but de ces sanctions est d’arrêter la guerre, afin que les diplomates puissent ensuite s’asseoir à la table des négociations et trouver un solution », a expliqué.

Cependant, malgré son soutien aux mesures de l’UE, Grosu a reconnu que la Moldavie avait l’intention de maintenir une « bonne relation » avec la Russie, un pays qui « a le pouvoir » et dans lequel « plusieurs centaines de milliers de Moldaves » résident et travaillent ».

Ainsi, le président du Parlement moldave a pointé les aspirations du pays à pouvoir commercer avec le pays eurasien, auquel il a demandé de « respecter » la décision de Chisinau de rejoindre le groupe des Vingt-sept.

D’autre part, Grosu a souligné que la population russe sur le territoire moldave est parfaitement intégrée dans la société, il a donc refusé de générer tout type de controverse à ce sujet. « Nous sommes un petit pays, mais nous voulons être respectés », a-t-il déclaré.

« (Les Russes de Moldavie) Ils ne sont pas intimidés, ils sont très bien intégrés dans la société. Donc, inutile d’inventer des problèmes là où il n’y en a pas », a conclu le président de la Chambre.

Les dirigeants de l’Union européenne ont convenu jeudi d’accorder à l’Ukraine et à la Moldavie le statut de candidats à l’adhésion au bloc européen, à la suite de la décision de la Commission européenne qui a approuvé la semaine dernière cette étape, en supposant que les deux pays entreprendront des réformes en profondeur.