Le Parlement européen donne son feu vert à l’amélioration de la production, de l’utilisation et du recyclage des batteries

BRUXELLES, le 14 juin (EUROPA PRESS) –

La session plénière du Parlement européen a approuvé ce mercredi les nouvelles règles pour la conception, la production et la gestion des déchets de tous les types de batteries vendues dans l’Union européenne, une loi qui tient compte de l’évolution technologique et des défis futurs du secteur et qui couverture de la conception à la fin de sa vie utile.

Avec 587 voix pour, 9 contre et 20 abstentions, les députés ont soutenu l’accord conclu avec le Conseil en décembre dernier pour revoir les règles de l’UE sur les piles et leurs déchets.

Le règlement fixe des exigences plus strictes pour rendre les batteries plus durables, efficaces et durables et, selon l’accord, une déclaration et une étiquette d’empreinte carbone seront obligatoires pour les batteries EV, les batteries LMT et les batteries rechargeables industrielles d’une capacité supérieure à 2 kilowattheures (kWh).

Trois ans et demi après l’entrée en vigueur de la législation, les piles portables des appareils électroménagers doivent être conçues de manière à ce que les consommateurs puissent facilement les retirer et les remplacer.

Pour mieux informer les consommateurs, les batteries porteront des étiquettes et des codes QR avec des informations relatives à leur capacité, leurs performances, leur durabilité, leur composition chimique, ainsi que le symbole de « collecte séparée ».

Les batteries LMT, les batteries industrielles d’une capacité supérieure à 2 kWh et les batteries EV devront également disposer d’un « passeport de batterie numérique » qui comprend des informations sur le modèle de batterie ainsi que des informations spécifiques sur la batterie individuelle et son utilisation.

En outre, tous les opérateurs économiques mettant des batteries sur le marché de l’UE, à l’exception des PME, devront développer et mettre en œuvre la « politique de diligence raisonnable », conformément aux normes internationales, pour faire face aux risques sociaux et environnementaux liés à l’approvisionnement, à la transformation. et la commercialisation des matières premières et des matières premières secondaires.