BRUXELLES, le 12 juillet (EUROPA PRESS) –
La session plénière du Parlement européen a confirmé ce mercredi qu’elle défendra que les rapports sexuels sans consentement soient qualifiés de crime de viol et poursuivis dans toute l’Union européenne lors des négociations avec les gouvernements européens pour renforcer la protection des femmes contre les violences sexistes, une possibilité qui les Vingt-sept n’envisagent pas car ils estiment que la réforme dont ils discutent n’offre pas la base juridique nécessaire pour remédier à la violation.
De cette manière, les députés européens ont validé le mandat convenu dans les commissions des libertés civiles et des droits des femmes qui servira de base de discussion avec le Conseil dans les négociations qui débuteront ce jeudi.
La directive en cours d’élaboration sanctionnera dans toute l’Union européenne les abus tels que les mutilations génitales féminines, le cyber-harcèlement, la diffusion ou l’échange non consensuel d’images intimes et l’incitation à la haine ou à la violence à l’égard des femmes par le biais des réseaux.
Les eurodéputés, reprenant ce qui a été proposé par la Commission européenne comme base de négociation, souhaitent que le crime de viol soit défini pénalement sur l’absence de consentement et, en outre, précise que « la peur ou l’intimidation » sont des facteurs qui peuvent empêcher la femme d’agir ou de décider librement devant un éventuel agresseur.
Ainsi, le mandat parlementaire européen demande que le consentement soit évalué en fonction des circonstances spécifiques et ajoute des conséquences pénales supplémentaires pour les agressions sexuelles qui ne sont pas considérées comme un viol malgré l’absence de consentement.
Ils préconisent également de garantir des peines plus sévères et d’élargir les facteurs aggravants à des facteurs tels que le statut de séjour de la victime, la grossesse, le fait d’être victime de la traite ou de vivre dans une maison de retraite, des centres pour mineurs ou pour demandeurs d’asile.
Les actes de violence contre les femmes ou les filles qui sont particulièrement « inhumains, dégradants ou humiliants » doivent également être considérés comme aggravants dans le calcul des peines, ainsi que les attentats contre des personnalités publiques, les crimes dits d’honneur ou celui de l’attentat suicide de personnes à charge. résultats des personnes par la suite.
Le 9 juin, les Vingt-sept ont également posé leurs conditions pour avoir des règles communes plus sévères contre les violences de genre et autres crimes contre les femmes, mais ils ont exclu de leur proposition toute référence au crime précis de viol, considérant que la directive dans Ce numéro n’est pas le cadre approprié et manque de base juridique pour lutter contre le viol, qui fait déjà l’objet de poursuites pénales dans les différentes législations nationales de l’UE.