BRUXELLES, 10 nov. (EUROPA PRESS) –
Le Parlement européen a approuvé ce jeudi le nouveau règlement sur la cybersécurité qui impose aux États membres de l’Union européenne des normes plus strictes pour la supervision et la mise en œuvre des mesures de cybersécurité et étend les mesures aux secteurs « essentiels » comme l’énergie, la santé ou la banque.
La nouvelle législation, adoptée par 577 voix pour, 6 contre et 31 abstentions, établit les conditions de cybersécurité pour les entreprises, les administrations et les infrastructures et intervient au milieu d’une vague d’attaques contre des infrastructures critiques dans l’UE, dont le sabotage du Nord Stream gazoduc fin septembre.
Les mesures de cybersécurité deviendront plus strictes en termes de gestion des risques, de reporting et de partage d’informations, et davantage d’entités et de secteurs devront prendre des mesures pour se protéger des cybermenaces.
Parmi les secteurs essentiels couverts par les nouvelles dispositions de la norme figurent l’énergie, les transports, la banque, la santé, les infrastructures numériques, l’administration publique et l’espace. Lors des négociations, le Parlement européen a réussi à établir des règles « claires et précises » pour les entreprises également et a poussé à inclure autant d’organismes gouvernementaux et publics que possible dans le champ d’application de la directive.
Selon le rapporteur, le libéral néerlandais Bart Groothuis, le règlement renforce le contrôle de sécurité sur 160 000 entités, dans le but de faire de l’Europe « un endroit sûr où vivre et travailler » et a estimé qu’il permettra le partage d’informations avec le privé secteur. « Si nous sommes attaqués à l’échelle industrielle, nous devons réagir à l’échelle industrielle », a-t-il déclaré.