Le ministre en chef de Gibraltar se rend à Madrid pour des « entretiens techniques » sur le futur accord avec l’UE

MADRID, le 6 juillet. (EUROPA PRESS) –

Le ministre en chef de Gibraltar, Fabian Picardo, s’est rendu mercredi à Madrid pour deux jours de « pourparlers techniques » sur la base de l’accord en cours de négociation entre le Royaume-Uni et Bruxelles pour réglementer les relations entre le Rocher et l’UE, comme l’a rapporté son gouvernement. . .

Picardo a voyagé accompagné du vice-ministre en chef, Joseph García, en vue de ces contacts, sur lesquels le gouvernement de Gibraltar n’a pas donné de détails. Le ministère espagnol des Affaires étrangères n’a pas non plus confirmé s’il y aura une réunion avec les responsables de ce département.

Le gouvernement du Rocher a encadré les contacts dans le fait que l’Espagne est « l’État membre le plus proche » de Gibraltar et a assuré qu’il « reste pleinement engagé » à parvenir à un accord qui réglemente les relations entre le Rocher et l’UE.

Ledit accord, que Londres et Bruxelles négocient actuellement – et auquel Gibraltar a participé au sein de la délégation britannique -, doit être « conforme à l’accord du Nouvel An » conclu par le Royaume-Uni et l’Espagne le 31 décembre 2020 et qui a servi de base au cadre de négociation actuel.

En ce sens, le gouvernement de Gibraltar a déclaré qu’il « travaillait en étroite collaboration avec le Royaume-Uni » et a assuré qu’il « n’épargnera aucun effort pour y parvenir ».

Londres et Bruxelles ont tenu plusieurs cycles de négociations pour tenter de conclure un accord, qui devait initialement être conclu d’ici la fin de 2021. Le dernier de ces cycles a eu lieu début mai et bien qu’un nouveau soit attendu en juin , ce n’était finalement pas le cas et pour l’instant il n’y a pas de date pour le prochain.

Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a assuré après le dernier round que les négociations « avancent à un bon rythme » et qu’en fait « il y a des textes concrets sur la table ». Le soi-disant accord du Nouvel An prévoit la future suppression de la porte et le déplacement des contrôles aux frontières du Rocher vers le port et l’aéroport, entre autres questions.