Des citoyens accusent au Parlement européen le séparatisme catalan pour sa « relation » avec la Russie de Poutine

MADRID, le 6 juillet. (EUROPA PRESS) –

Les eurodéputés de Ciudadanos, Maite Pagazaurtundua et Jordi Cañas, ont accusé ce mercredi devant la session plénière du Parlement européen le séparatisme catalan pour ses relations avec la Russie de Vladimir Poutine et d’avoir joué avec sa stratégie contre l’UE pour abroger l’État de droit en Espagne, « ce qui pourrait causer le chaos pour toute l’Europe. »

« La grande majorité de ceux qui ont joué dans la stratégie de Poutine pour affaiblir l’Europe, l’État de droit libéral, à gauche, à droite, le sécessionnisme, tous anti-européens parce qu’anti-libéraux, se sont présentés dans cette Assemblée depuis l’invasion de l’Ukraine », a déclaré Pagaza lors d’un débat à Strasbourg sur les relations de la Russie avec les partis européens dans le contexte de la guerre.

Il a également ajouté qu’il est déjà connu que le président russe a envoyé des fonds à des partis en Italie et en France et a averti qu’en Catalogne « il pourrait semer le chaos dans toute l’Europe » et affaiblir les institutions avec des « mensonges » : « Les victimes sont passées pour les méchants et les criminels sont passés pour des victimes », a-t-il souligné.

Pour sa part, Jordi Cañas a souhaité refléter son opinion en demandant à l’hémicycle un exercice d’imagination dans lequel un gouvernement régional européen entretient des relations avec la Russie pour abroger l’ordre constitutionnel et le président rencontre des émissaires russes quelques jours avant de déclarer illégalement l’indépendance et ces émissaires proposeraient l’envoi de 10 000 soldats et une aide financière.

« Eh bien, n’imaginez pas : la région, c’est la Catalogne et le président, ancien président et actuel député de ce Parlement, c’est Carles Puigdemont », a dénoncé l’eurodéputé.

Les partis séparatistes se sont alliés à la Russie de Poutine pour tenter d’abroger l’État de droit dans un pays européen appelé l’Espagne », a-t-il censuré.