Le ministre des Transports souligne le « rôle actif » de l’Espagne dans l’UE pour défendre le train Bilbao-Santander

10% des détenteurs des abonnements gratuits Media Distancia en font un usage frauduleux

BRUXELLES/SANTANDER, 5 déc. (EUROPA PRESS) –

La ministre des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain, Raquel Sánchez, a apprécié le « rôle actif » de l’Espagne au sein du Conseil des ministres de l’UE, dans lequel elle défend la promotion de nouveaux tronçons du réseau transeuropéen de transport tels que le Bilbao-Santander et le reste des corridors prioritaires pour le pays, tels que l’Atlantique et la Méditerranée.

D’autre part, en entrant au Conseil formel des ministres des transports de l’Union européenne à Bruxelles, le ministre a indiqué que 10% des détenteurs d’abonnements gratuits Media Distancia en font un usage frauduleux ou irrégulier, qui réservent un espace qu’ils ne pas utiliser plus tard, laissant le reste des utilisateurs sans possibilité de voyager, pour lesquels ils s’exposeraient à des sanctions telles que le retrait de l’abonnement, la saisie de la caution ou la suspension pendant un mois de pouvoir acquérir une autre saison billet.

Sánchez a précisé que cette utilisation frauduleuse ne concerne que 3 % du total des laissez-passer gratuits émis, car les Cercanías ne nécessitent pas de réservation de siège.

Quelque 640 000 pass ont été délivrés pour Media Distancia, si bien qu’environ 64 000 personnes, soit 10 %, réserveraient plusieurs places pour un même trajet qu’elles n’utiliseront finalement pas. Ils le font en plusieurs trains pour assurer plusieurs créneaux possibles pour voyager.

Pour toutes ces raisons, le ministère a décidé de continuer à établir un régime de sanctions, principalement parce que cet abus affecte le reste des voyageurs qui soit ont un abonnement et l’utilisent correctement, soit n’ont pas d’abonnement et doivent voyager dans ce pays. relation mais ne le peuvent-ils pas car le siège est réservé, même si personne n’y voyage.

Concrètement, Renfe saisira l’acompte de 20 euros et annulera l’abonnement gratuit aux utilisateurs qui, au moins trois fois, n’auront pas annulé la réservation du siège avec un minimum de deux heures à l’avance s’ils ne vont finalement pas voyager sur le train. Bien que le titre ne soit retiré que sur la ligne sur laquelle une utilisation irrégulière a été constatée, l’opérateur ferroviaire n’émettra pas de nouveau titre associé à ce titulaire pour toute destination origine-destination moyenne distance dans un délai de 30 jours à compter de l’annulation.