Le maire de Mérida exprime son « soutien total » à « toutes » les revendications des agriculteurs

MÉRIDA, le 29 février. (EUROPA PRESS) –

Le maire de Mérida, Antonio Rodríguez Osuna, a exprimé son « soutien total » à « toutes les revendications » des agriculteurs et des éleveurs, non seulement en tant que premier maire mais aussi en tant que socialiste, car, rappelons-le, les politiques agricoles de l’Union européenne sont entre les mains d’un commissaire du parti d’extrême droite Justice et Liberté.

Ainsi, interrogé par les journalistes avant de participer à un événement public pour le rassemblement convoqué ce jeudi par la Plateforme de Défense de la Campagne, sur la Place d’Espagne et plus tard au Ministère de l’Agriculture, il a assuré qu’il « respecte beaucoup toutes les manifestations ». « , tout en rappelant ses débuts dans la vie publique au sein du syndicat UGT.

« Non seulement je les respecte, mais je les soutiens », a-t-il déclaré en réponse aux critiques qu’il reçoit du secteur après les amendes imposées aux tracteurs entrés dans la ville lors d’une des journées de mobilisation des campagnes. .

En ce sens, il a déclaré que non seulement en tant que maire de la municipalité, mais aussi en tant que membre du PSOE, il partageait « toutes les revendications du secteur agricole », tout en choisissant de réaliser « une profonde réforme de la PAC » pour que ce soient les petits agriculteurs, ceux qui « travaillent dans les champs, ceux qui reçoivent réellement les aides indispensables et non ceux qui possèdent de grandes étendues de terre qui ne sont payées que pour ne pas produire ».

Rodríguez Osuna, qui a reconnu qu’ils traversent « une période très difficile », a rappelé aux agriculteurs et aux éleveurs que l’Union européenne « est gouvernée depuis 60 ans » par la « droite européenne » et est donc entre leurs mains. la PAC comme réforme de l’Union européenne.

Concernant les plaintes concernant les amendes infligées, il a assuré ne pas connaître le nombre de sanctions et a réitéré que les sanctions sont « des sanctions routières et elles ne sont pas imposées par le maire, elles sont imposées par la police locale ».

En guise de comparaison, il a souligné que si un journaliste qui se gare sur la Plaza de Santa Clara (c’est interdit) pour couvrir un événement comme celui de jeudi à l’Assemblée d’Estrémadure et reçoit une amende, alors « ce serait une contradiction qui disent que je restreint la liberté d’expression. »

Enfin, il a rappelé que lors de la séance plénière du conseil municipal de jeudi après-midi, différentes motions visant à soutenir le secteur agricole seront débattues et approuvées, tout en ajoutant qu’il espère que l’intermédiation du Gouvernement et les réformes du reste des pays se traduiront par un « solution » pour les « petits ouvriers agricoles ».