ALGECIRAS (CADIX), 22 janvier. (EUROPA PRESS) –
Le maire d’Algésiras, José Ignacio Landaluce (PP), a espéré que les négociations pour définir les relations avec Gibraltar après le Brexit, qui reprennent ce mardi à Bruxelles entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, seront « fructueuses pour les deux parties » et un accord est conclu « le plus tôt possible » dans lequel les intérêts de l’Espagne sont « correctement » défendus.
« Notre peuple ne peut pas continuer à attendre que soit levée définitivement l’incertitude qui entoure l’avenir des relations avec le Rocher », a déclaré Landaluce dans une note recueillie par la mairie d’Algésiras, une municipalité proche de Gibraltar.
Ainsi, le maire d’Algésiras et sénateur PP de Cadix a demandé un accord « le plus tôt possible », précisant que cela ne peut pas être « à tout prix » puisque « nous devons veiller à ce que les intérêts de l’Espagne soient correctement défendus ».
En ce sens, il a rappelé qu’« il est d’une importance vitale » que l’accord conclu intègre « les exigences historiques » de l’Espagne, notamment en ce qui concerne la défense des droits des plus de 10 000 travailleurs frontaliers « qui sont contraints de traverser la frontière tous les jours pour gagner sa vie à Gibraltar. C’est pourquoi il a souhaité « que soient posées les bases pour parvenir à un espace de prospérité et de richesse partagée, sans trafic de drogue, sans contrebande et sans dumping fiscal, en tenant compte de notre environnement et de la défense de nos eaux ».
Le maire a également exprimé son inquiétude quant à « la complexité » de ces négociations, qui, à son avis, « rend essentiel » que le gouvernement espagnol agisse « avec transparence, clarté et loyauté institutionnelle », puisque le Campo de Gibraltar « attend avec impatience les résultats de ces délibérations cruciales pour son avenir. »
En outre, il a attiré l’attention sur l’urgence d’aborder les « aspects plus larges » du développement régional, notamment les investissements, la création d’emplois, la formation professionnelle et les infrastructures, comme le prévoit le Plan spécial pour le Campo de Gibraltar.
Dans ce sens, il a conclu en affirmant que « jusqu’à présent » ce plan spécial « a été réalisé uniquement en ce qui concerne la sécurité des citoyens », mais en tenant compte de la particularité particulière de la région, ainsi que des moments « très compliqués » étant vécu, « cela ne suffit pas ».